La science, donc, ne pense pas. Il en va de même aux échecs : on connaît de parfaits abrutis – voire des enfants, par définition immatures en pensée – qui possèdent un score impressionnant au classement Elo. Le problème est précisément là, et telle est l’entourloupe profonde du transhumanisme – qui est ni plus ni moins qu’une doctrine de l’humain triomphal ayant mis en échec la Nature même – y compris la « santé », idéalisée en triomphe définitif non seulement sur la « maladie » mais sur la mort (conformément au mot du Serpent à Ève, je l’ai déjà expliqué).
Le problème est qu’il n’y a « classement » que parce qu’il y a compétition et rivalité.
Tout cela, bien entendu, est radicalement antagonique avec la pensée – j’y inclus la Littérature, la Poésie, la Musique, la Danse et tous les Beaux Arts – qui ne rivalise avec rien ni personne : « Toute pensée essentielle traverse intacte la foule de ses partisans et de ses adversaires », dit Heidegger dans son cours sur Nietzsche.1
Nul n’imagine un classement Forbes de la Littérature en fonction du nombre de pages des livres écrits par chaque écrivain… Née de la recherche militaire, la Cybernétique est par essence une doctrine de la rivalité, de la substitution et du triomphe. Cela se retrouve à chaque étape du discours sanitariste contemporain, de la guerre menée au virus jusqu’à l’éradication de la maladie, la course aux vaccins, etc.
Je voudrais vous projeter trois nouvelles vidéos de propagande du WEF (les commenter au passage):
La première préconise la distanciation sociale assistée par sirène d’alarme :
La suivante évoque un monde où la liberté de circuler prend une nouvelle définition biologique :
La dernière enfin évoque les dépressions parmi la jeunesse et les fringantes solutions apportées parle World Economic Forum pour traiter ces néo-maladies mentales :
On se doute que les cybernéticiens transhumanistes ne souhaitent que le bien d’une jeunesse qu’ils ont confinée sans une hésitation au nom d’une maladie dont elle ne souffrait pas. Cette vidéo fait la promotion d’un concours cybernétique, le Youth Mental Health Challenge, censé inciter les jeunes geeks à trouver eux-mêmes des solutions technologiques au mal-être dont ils souffrent. « The winners will connect with like-minded entrepreneurs, leaders and mentors… » 2
Il faut dire que les Amerloques ont un certaine expérience dans le traitement de maladies invisibles destinées avant tout à brider la jeunesse : Cf. étude sur la Ritaline « La pilule de l’obéissance »3
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