Ce déséquilibre de la probité historiographique a toujours existé – évidemment pas seulement concernant la question israélo-palestinienne ; Bernard Lewis cite par exemple la vaste question de l’esclavage et du racisme en Islam, toujours aussi taboue aujourd’hui dans les pays musulmans (il remarque que ses deux seuls ouvrages non traduits en arabe sont Juifs en terre d’Islam et Race et esclavage au Proche-Orient…) –, mais il se répercute en un caricatural déséquilibre politico-médiatique – dont on conçoit la surréaliste absurdité dès lors qu’on sait qu’Israël est le pays le plus condamné du monde à l’ONU, par des instances composées des pires régimes de la planète.
Quant aux médias – c’est-à-dire quant au traitement journalistique du conflit israélo-palestinien –, une simple vidéo récente sans paroles suffira à en donner une image éclairante :
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