Le mentor menteur d'Agamben

L'imposteur Jacob Taubes, portraits et documentation

Bonsoir à toutes et tous.

Voici encore un peu de documentation autour de Giorgio Agamben, qui aidera à comprendre en profondeur le sens de ma riposte à venir, Zagdanski contre Agamben qui sera en trois parties : l’une, intitulée “Israël”, consacrée à décortiquer et réfuter mot à mot sa virulente Fin du Judaïsme ; la seconde, intitulée “Agamben”, consacrée à décortiquer ce qui dans l’ensemble de sa pensée, peut-être à son propre insu, a pu l’amener comme sur des rails à rédiger un texte aussi virulent contre le sionisme et l’État d’Israël ; enfin une troisième partie intitulée “Zagdanski”, faite d’extraits de mes textes, dont certains inédits, consacrés à la vraie pensée juive méditée dans le texte original, pour appuyer ma réfutation de ses approximations, ses bourdes et ses erreurs de jugement lorsqu’il s’est exprimé, fréquemment et positivement, sur le sujet dans son œuvre…

En attendant, voici, parmi les inspirateurs d’Agamben dont il se réclame l’épigone - Simone Weil, Paul de Tarse, Walter Benjamin, Louis Massignon… -, l’un des plus captivants romanesquement, le philosophe charlatan judéo-allemand sans œuvre Jacob Taubes, qu’Agamben présente ainsi dans Le Temps qui reste (je ne commente pas ici l’argumentation analogique d’Agamben pour défendre le grec de cuisine de Paul, argumentation un peu ridicule quand on a lu le Discours sur la langue yiddish de Kafka et L’invention de Jésus de Bernard Dubourg…) :

Voici également à télécharger en pdf un recueil de textes en français de Taubes :

Le Temps Presse, Du Culte À La Culture, Jacob Taubes

160MB ∙ PDF file

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Ce recueil présente la pensée de Jacob Taubes (1923-1987) à travers des textes écrits durant trente ans. Il illustre ses différents domaines d’intervention polémique, de la théologie à la psychanalyse, en passant par la philosophie de l’histoire, de Nietzsche à Freud en passant par Gershom Scholem ou Carl Schmitt. Ainsi s’esquisse une philosophie de la culture dans son rapport d’opposition au culte. Le moteur qui lui donne son impulsion est la Gnose et la vision apocalyptique selon laquelle le futur est destruction du présent : la pensée du temps est pensée de l’état d’exception. « Pour le dire de manière ramassée, la définition, donnée par la philosophie classique, de ce qu’est le Monde, de ce qu’est le Temps, et qui a dominé d’Aristote à Hegel, a manqué un point, abordé par Heidegger, mais qu’il n’a pas bien saisi, à savoir la signification de l’Être et du Temps comme Délai. C’est là un héritage de la vision apocalyptique… Cela implique des conséquences pour l’économie et, au fond, pour toute la vie. Il n’y a pas d'éternel retour, le temps ne permet aucune insouciance, mais il est tourment, le temps presse. » Introduction d’Aleida et Jan Assman et Wolf-Daniel Hartwich.

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Et deux interventions en vidéos, en anglais sous-titrées en français (à l’arrache par l’IA, d’où les quelques erreurs d’ailleurs comiques sur le nom propre de Taubes…) par Jerry Z. Muller qui lui a consacré une biographie en anglais :

Bonne lecture et bons visionnages.