Lettre d'information du Séminaire de Stéphane Zagdanski - Numéro #11
ANNONCE DE LA SÉANCE DE LA RENTRÉE DE LA GGG
La prochaine séance sera en ligne, gratuitement et sans inscription préalable, en début de semaine prochaine.
En voici le programme...
31ème séance de la GGG : "ON S'EN SOUVIENDRA DE CETTE PLANÈTE !"
Sommaire
Aider le Séminaire
Annonce de la séance à venir
Lectures et visionnages en amont
1. Aider le Séminaire
Bonjour à tous,
La 31ème séance du Séminaire sera mise en ligne en début de semaine prochaine (vous recevrez un autre email vous l'annonçant).
Elle s'intitulera "On s'en souviendra de cette planète !", et sera une introduction à quelques réflexions sur le "sanitarisme", soit l'idéologie sanitaire, passant par Foucault, Debord, Upton Sinclair Poe, Baudelaire et quelques autres.
Cette année le Séminaire change de formule. Il est gratuit et sans inscription (hormis à cette lettre d'information, pour être tenu au courant des dates de diffusion).
Les vidéos précédentes ont eu un succès inattendu et continuent d'être découvertes et écoutées régulièrement (3208 vues pour la séance d'ouverture, 2 336 pour la deuxième séance consacrée au Talmud, 1 692 pour la séance consacrée à Heidegger et la Shoah, etc.).
Si vous tenez au Séminaire, il y a une possibilité de l'aider financièrement, fût-ce ponctuellement et pour une somme symbolique (à partir de 1 euro).
Soit par le bais du site Tipeee
Soit directement par Paypal
Merci d'avance.
2. Annonce de la séance à venir: "On s'en souviendra de cette planète!", Réflexions sur le "sanitarisme" 1
La 31ème séance du Séminaire la Gestion Génocidaire du Globe, bientôt diffusée sur YouTube et sur PeerTube.
Il y sera question de la crise sanitaire, après une introduction sur la raison du choix des deux thématiques de cette année, la Santé et le Sionisme, plus précisément les deux idéologies qui leur sont consacrées: le "Sanitarisme", et l'Antisionisme.
Extrait de la séance :
...On constate là un nouveau pas, inédit me semble-t-il dans l’histoire du sanitarisme, dans l’hystérisation du regard médical auquel en théorie rien ne devrait jamais pouvoir échapper. Cette hystérie se doublant d’une autre hystérisation sociale du regard comme du discours, avec les statistiques des morts égrenées à la télévision quotidiennement afin de bien plaquer sur la rétine de la population la fatalité invisible (les morts ne sont plus que des chiffres, les vrais morts étant soustraits, hystériquement encore, au regard des familles) d’une maladie que le biopouvoir a tout intérêt à déclarer incurable – en attendant que les laboratoires fabriquent la marchandise adéquate (le vaccin) et le consentement qui l’accompagne (la communication gouvernementale).
Dans le sillage de Foucault, la question qu’on devrait se poser aujourd’hui est : de quoi le regard médical contemporain est-il constitué ? Dans quel nouvel univers optique la médecine contemporaine se déploie-t-elle ? Y aurait-il un rapport entre l’inédite liberté accordé par la Technique moderne à l’intrusion du regard au cœur le plus intime du corps humain (microscopes électroniques, scanners, irm, opérations chirurgicales à grande distance grâce à la 5g etc.), et la relation numérique (adossée au Big Data) que ce regard assisté par ordinateur entretient avec la maladie et la mort ?
Qu’implique exactement, par exemple, la réduction du vivant, humain et virus inclus, au génotype ? Est-ce un hasard si, en 2012, après que des savants italiens de l’université de Gènes (sic) ont observé pour la première fois au microscope électronique la structure en double hélice de l’adn, d’autres savants du Broad Institute de Cambridge ont mis au point en 2019 un « microscope à adn », qui « permet d'observer à la fois la disposition des cellules et leur contenu génétique, grâce à une approche ingénieuse combinant biochimie et reconstitution algorithmique » ?
Qu’a-t-on affaire d’autre ici sinon à un regard se regardant regarder par l’intermédiaire du mathème, et faisant de cette pure abstraction spéculaire l’universel noyau d’une entité exorbitée de ce qui depuis toujours constitue la gloire d’être humain, ce qu’Edgar Poe nomme, dans un texte que nous allons bientôt découvrir : « the poetic intellect », que Baudelaire rend par « l’esprit poétique ».
La maladie a beau être inédite (et cet inédit-là est-il si inédit ?) , tout ce qui s’organise autour d’elle depuis près de deux ans est donc fort reconnaissable, à condition évidemment d’avoir eu les bonnes lectures, celles-là même qui permettent de comprendre en quoi la tabula rasa est un leurre.
La séance d’aujourd’hui, introductive à ces importantes questions, sera donc consacrée à poser quelques bases pour l’examen de ce néo-monde dans lequel la pandémie est apparue, ce qui se résume en somme à poser la double interrogation : En quoi ce néo-monde est-il nouveau et en quoi ne l’est-il pas ?
Pour être tenu au courant de la mise en ligne, il suffit de suivre le Séminaire soit par cette lettre d'information (en s'y abonnant), soit par les réseaux sociaux du Séminaire. Tous les liens, y compris ceux des séances du Séminaire, en audio ou en vidéo, sont réunis ici : https://linktr.ee/laggg
Et en attendant la diffusion de la prochaine séance, voici quelques études et reportages intéressants qui y seront évoqués et commentés:
3. Lectures et visionnages en amont
Le texte pour ceux qui n'ont pas de compte Facebook:
« Le laboratoire britannique Vectura, une biotech spécialisée dans les inhalateurs médicaux, vient de se faire racheter pour une somme de plus d’un milliard d’euros par Philip Morris, le géant américain du tabac dont la marque la plus célèbre est Marlboro.
Le rachat, par un champion mondial du tabac, d’une société dont la raison d’être est précisément de lutter contre les effets du tabagisme, est dans la pure logique de la grande raison capitale. Les motivations sont transparentes. Les industriels du tabac, qui voient leurs marges de profit et de manœuvre réduites d’année en année par les politiques de santé publique de la plupart des pays occidentaux, sont forcés de s’adapter pour survivre. La nouvelle direction de Philip Morris sait pertinemment que l’industrie de la cigarette ne sera plus si lucrative à brève ou moyenne échéance. Le vent tourne et le géant américain empanne ses voiles de façon à virer de bord. Et sur son pavillon flambant neuf ne figurera probablement bientôt plus de cigarette.
Il faudrait être amnésique, ou totalement méconnaître le mouvement de fond dans le monde de la santé, pour pousser des cris d’orfraie. On se souvient de Monsanto, cette brillante société américaine spécialisée dans la chimie et la biotechnologie agricoles, qui a fait régulièrement la Une des pages « Santé » des journaux en même temps que des pages « Justice », car on lui doit plusieurs des « innovations » quelque peu controversées :
• • L’agent orange, un défoliant employé durant la guerre du Vietnam et cancérogène. Monsanto a payé durant des décennies des scientifiques afin qu’ils camouflent ses dangers;
• • Le brevetage de semences génétiquement modifiées: les fameux maïs et soja transgéniques ;
• • Le désherbant Roundup, dont le principe actif, le glyphosate, fait le feuilleton en Europe depuis plusieurs années, et est classé comme « probablement cancérogène » par le Centre International de Recherche contre le Cancer.
Monsanto, officiellement, n’existe plus depuis 2018, mais elle est beaucoup plus puissante parce qu’elle a été rachetée par une autre entreprise qui a « effacé » son nom… en gardant ses produits.
Cette société, c’est Bayer, l’un des « géants » de l’industrie pharmaceutique allemande, n°2 mondial des médicaments vendus sans ordonnance, pleine de nobles intentions puisqu'elle a fabriqué pendant la guerre le "Zyclon B" destiné aux chambres à gaz....
Monsanto, sous étiquette Bayer, continue donc ses activités à base de produits herbicides toxiques, et Bayer continue à vendre ses médicaments. Cette seule et même entreprise contrôle ainsi à la fois ce qui nous rend malades – des aliments industriels pollués aux pesticides – et ce qui est censé nous soigner – des médicaments grand public.
Cette imparable logique industrielle, qui peut paraître cynique, est désormais à l’œuvre partout, en particulier dans la pharmacie, devenue une industrie comme les autres, cotée en bourse et prête à tous les compromis et toutes les manœuvres pour grandir et survivre dans un milieu économique ultra-concurrentiel. Les grands laboratoires – Johnson & Johnson, Roche, Novartis, Sanofi, Pfizer, etc., dont les chiffres d’affaires annuels se chiffrent en dizaines de milliards de dollars, savent pertinemment qu’ils doivent s’adapter pour rester puissants. Ces labos font face à une crise sans précédent remettant en cause le modèle qui a fait leur succès tout au long du XXe siècle : la découverte et le brevetage de nouvelles molécules. Or la source se tarit : par exemple, aucun nouvel antibiotique n’a été mis sur le marché depuis 30 ans. C’est ce qui explique à la fois la guerre acharnée que les grandes industries pharmaceutiques mènent contre la santé naturelle (laquelle repose sur des solutions non brevetables) et l’aubaine que représentent de nouveaux marchés vaxinaux. Car les vaxins, eux, sont brevetables, et il est toujours facile de trouver une « urgence » sanitaire à prévenir de façon à développer et diffuser un vaxin.
Le rachat de Vectura par Philip Morris n’est que l’énième avatar de notre époque où la santé n’est qu’un secteur d’activité parmi d’autres pour des multinationales avant tout intéressées par des technologies d’avenir. Qu’elles soient éthiques ou non est in fine secondaire pour ces consortiums : le principal est que l’investissement leur permette de gagner des parts de marché supplémentaires, et soient rentables pour leurs dirigeants et les actionnaires.
Les couples a priori contre-nature Philip Morris/Vectura ou Bayer/Monsanto ne sont que la partie émergée d’un iceberg méconnu par l’immense majorité de la population. Combien savent par exemple qu’en 2018, Google a investi 27 millions de dollars (une misère pour eux) dans la société de biotechnologies Vaccitech ? Or Vaccitech n’est rien moins que la société qui a depuis développé le vaxin anti-Covid d’AstraZeneca. Son succès lui a permis de rentrer en bourse, une super affaire pour Google – c’est ce qu’on appelle un investissement réussi. Bien sûr, certains vont s’écrier que les efforts de propagande pro-vaxination Covid de Google n’ont rien à voir avec la démarche d’une multinationale inquiète avant tout de la santé et du bien-être du monde… Mais que dire des opérations de censure de la même compagnie, dès qu’une analyse non conforme sur la vaxination publiée sur internet est jugée « fake news » ? Google a ainsi le pouvoir d’investir dans une biotechnologie et de couper le sifflet à toute personne dénonçant les limites de ses produits. Tout comme Bayer a, dans les faits, le pouvoir de vous rendre malade et de vous soigner. Tout comme Philip Morris a désormais la capacité de vous faire fumer et de financer l’inhalateur qui permettra de pallier votre insuffisance respiratoire liée au tabagisme.
À notre échelle de simples citoyens, il n'y a pas grand' chose que nous puissions faire face à tout cela, hormis avoir conscience que le domaine de la santé est plus que jamais un marché comme un autre, dont les enjeux économiques dépassent les seules attentes des patients et des médecins. Le mouvement est profond, puissant, et ne sera pas remis en cause sauf crise majeure de ce modèle. La santé conventionnelle est un terrain aujourd'hui occupé par des multinationales peu mues par le bien-être de leur prochain, pour ne pas dire carrément cyniques. Contrebalancer cette tendance ne peut venir que de thérapeutes investis et éclairés et de patients conscients. Cela consiste à croiser les sources médicales, à éprouver des solutions alternatives, le tout si possible en étant accompagné d'un professionnel de santé... sans conflit d'intérêt. »
4. Tous les renseignements sur la GGG (séances précédentes, audios des séances, etc.)
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