« ON S’EN SOUVIENDRA DE CETTE PLANÈTE » (VILLIERS DE L’ISLE-ADAM) (2)
31ème séance, Sur le sanitarisme 1, 29 septembre 2021
Concernant la Santé, mon autre thème, je procèderai dans un ordre inverse de celui que je viens d’annoncer pour traiter de l’antisionisme, partant de plusieurs problématiques contemporaines, pour aboutir à la notion de santé et à ce qu’elle implique au moins depuis Descartes, chez qui la « santé » est définie, dans la sixième partie du Discours de la Méthode, comme « le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie ».
C’est en effet le contexte sanitaire, trop souvent négligé et oublié, de la célèbre formule concernant la maîtrise et la possession de la nature :
« Connoissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connoissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. Ce qui n’est pas seulement à désirer pour l’invention d’une infinité d’artifices, qui feroient qu’on jouiroit sans aucune peine des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie. »1
Voici quelques unes des problématiques contemporaines que j’examinerai sinon aujourd’hui du moins dans la ou les séances à venir :
Est-il plausible qu’il y ait un vaste complot planétaire vaccinal ; comment fonctionne l’industrie pharmaceutique ; en quoi se singularise le Pr Raoult ; en quoi consistent les protocoles de tests randomisés ; quel y est le rôle de l’effet placebo, de l’effet nocebo, etc.
On conçoit que cela revient à méditer la question de la rhétorique de la Technique d’une part, et d’autre part à examiner les réponses consubstantiellement politiques (la politique n’étant que l’un des départements de l’idéologie) à la pandémie en cours.
Je pars de l’idée simple que la pandémie de 2020, qui n’est pas la première ni la dernière, se distingue des pandémies précédentes non pas tant en ce qu’elle provient d’un virus nouveau, qu’en ce qu’elle a fait son apparition dans un monde qui n’est plus du tout celui de la peste noire, de la fièvre jaune, de la grippe espagnole, ni même du virus Ebola ou du Sida, ni d’aucune des pandémies d’avant le tout début du XXIème siècle.
Ce nouveau monde n’est pas non plus strictement un autre monde que l’ancien (je veux dire l’ancien monde moderne), et c’est d’ailleurs pour cela qu’il est parfaitement pensable à l’aide des bons livres, dont certains (la Bible, Poe, Baudelaire, etc.) sont très anciens.
Ce néo-monde n’est que le parachèvement du long déploiement autodestructeur de l’ancien nouveau monde, basculant brusquement (même si cela fait tout de même quelques décennies que c’était devenu manifeste) dans sa propre décrépitude (pour paraphraser Baudelaire), ce que quelques rares penseurs avaient vu venir.
Il y a, en ce qui me concerne (mais je pense qu’on aura du mal à trouver plus génialement lucides que ces trois-là au XXème siècle) : Artaud, Heidegger, et Debord.
Il y en a sûrement quelques autres, que j’ai personnellement peu ou pas encore lus, comme René Guénon, Günther Anders, Foucault que j’ai commencé de lire cet été ou aujourd’hui Giorgio Agamben. Mais les précurseurs sont indéniablement Heidegger, Artaud et Debord (Agamben a d’ailleurs connu Heidegger, et correspondu avec Debord).
Ce qu’aura appris la pandémie aux plus naïfs observateurs, c’est qu’il n’existe pas de réaction neutre, strictement « scientifique », non idéologique et apolitique, à une crise sanitaire. Pour prendre une illustration patente, dès les premiers jours de la découverte du virus, la Chine a réagi à sa très reconnaissable manière idéologique, commençant par censurer les médecins qui tentaient d’alerter la population, puis surveillant et confinant manu militari une région entière peuplée de plusieurs millions de personnes.
Or c’est précisément parce que toutes les réactions partout dans le monde ont été spontanément politiques – avant d’être scientifiques et médicales – qu’il est loisible de comprendre pour quelle raison les réactions à la pandémie ont été si diverses selon les régions du monde (entre la Chine – ou même la France – et la Suède, par exemple), mais aussi, à l’inverse, pourquoi des réponses apparemment comparables – paranoïaques, pour dire le mot – ont été observées dans des régions et sous des régimes aussi différents que la Chine totalitaire et la démocratie néo-libérale israélienne (l’expression « démocratie néo-libérale » n’est évidemment pas un compliment dans ma bouche).
En Chine, il s’agit d’une réponse spontanément despotique de la part d’un gouvernement qui n’a aucun souci des libertés individuelles, qui envisage sa propre population comme un pur réservoir de données numériques. La Chine est en effet un immense réseau social à l’air libre (il n’y a guère que l’air – et encore ! – qui soit libre en Chine), où toutes les tares de la cybernétique s’appliquent spontanément à tous les détails de la vie quotidienne : surveillance, flicage, dénonciation, compétition, évaluation perpétuelle, prédiction comportementale, censure journalistique et intellectuelle, déclassement et châtiments automatisés, amnésie préfabriquée, puérilité débilissime des divertissements, etc.2
En Israël (pays à propos duquel on ne peut raisonner clairement si l’on néglige qu’il est depuis sa création en guerre défensive permanente contre ses voisins), où l’usage de la cybernétique ne connaît quasiment aucune remise en question non plus, pour des raisons là encore en partie historiques, qui tiennent à la dépendance des Israéliens vis-à-vis de leur supériorité technologique pour leur survie, l’enthousiasme pour la vaccination à tout crin (laquelle confirme désormais son échec) tient en partie en ce que le pays s’est forgé dès sa naissance une identité obsidionale (que son histoire confirme, puisque c’est un des rares pays au monde géographiquement entouré de voisins qui ont longtemps souhaité et pour certains souhaitent encore son annihilation).
C’est cette psychologie obsidionale (résumée par l’expression coutumière « Il n’y a pas le choix » ‘ein breira) qui a permis à Israël de vaincre des ennemis beaucoup plus nombreux et mieux armés lors de la première guerre d’indépendance en 1948.
L’imaginaire israélien (qui prévaut au sein de Tsahal et que la majorité des Israéliens partagent) les fait se concevoir comme une seule immense famille assiégée et menacée par des génocidaires, une famille virtuelle qu’en l’occurrence le vaccin 2.0 va protéger collectivement contre les assauts d’une maladie extrinsèque.
Ce n’est donc pas le savoir scientifique, international par définition, mais bien deux types de « paranoïas » aux origines mentales très différentes (typiquement despotique pour la Chine, lisez dans Masse et Puissance les analyses de la paranoïa comme « maladie de la puissance » : alors que la paranoïa israélienne est légitimée par l’histoire du peuple juif et d’Israël), qui ont guidé ici et là, en Chine et en Israël, des réactions comparables mutatis mutandis : toute une nation organisant sa défense immunitaire sans se poser de questions.
Il faut pour être très juste ajouter que l’extravagante docilité de la population israélienne au flicage du passeport sanitaire est aussi dû à l’habitude prise de surveiller, fliquer et punir la population palestinienne qu’Israël a sous son contrôle depuis 1967.
Dans le domaine de la Santé, donc, comme pour le Sionisme, la tabula rasa ça n’existe pas.
Examiner l’idéologie sanitaire en détail implique de connaître aussi, et peut-être d’abord, ce que Foucault nomme en sous-titre de Naissance de la clinique, une « archéologie du regard médical ».
« Le regard médical enveloppe plus que ne le dit le seul mot de ‘‘regard’’ » y écrit-il au neuvième chapitre intitulé L’invisible visible3.
Et quelques lignes plus loin :
« La triangulation sensorielle <le toucher, l’ouïe, la vue> indispensable à la perception anatomo-clinique demeure sous le signe dominant du visible : d’abord, parce que cette perception multisensorielle n’est qu’une manière d’anticiper sur ce triomphe du regard que sera l’autopsie ; l’oreille et la main ne sont que des organes provisoires de remplacement en attendant que la mort rende à la vérité la présence lumineuse du visible ; il s’agit d’un repérage dans la vie, c’est-à-dire dans la nuit, pour indiquer ce que seraient les choses dans la clarté blanche de la mort. /… / Quand le médecin observe, tous ses sens ouverts, un autre œil est posé sur la fondamentale visibilité des choses et, à travers la donnée transparente de la vie avec laquelle les sens particuliers sont contraints de biaiser, il s’adresse sans ruse ni détour à la claire solidité de la mort. »4
J’aimerais vous citer quelques passages d’une étude5 très intéressante conçue dans le sillage de la notion de « biopouvoir » de Foucault, par Jean-Baptiste Fressoz, parue en 2013 dans la Revue d’histoire moderne & contemporaine et qu’on peut lire en ligne6.
Elle s’intitule : « Biopouvoir et désinhibitions modernes : la fabrication du consentement technologique au tournant des XVIIIe et XIXe siècles »
Fressoz y analyse l’histoire de l’inoculation variolique, partant d’un exemple de biopouvoir donné par Foucault dans son cours au Collège de France du 11 janvier 1978:
« Pour Foucault », explique Jean-Baptise Fressoz, « le pouvoir devient biopouvoir lorsqu’il se confronte à la notion de population, c’est-à-dire à une entité échappant à son emprise juridique ou disciplinaire mais obéissant à des lois biologiques. Le biopouvoir n’agit pas directement sur la population, mais infléchit son devenir. La discipline surveille et contrôle, redresse et punit, elle touche et contraint ; le biopouvoir anticipe, laisse faire, travaille de manière oblique et actionne les phénomènes à distance. Il repose sur les principes de minimisation des risques et de maximisation de l’espérance. Son infrastructure intellectuelle est fondamentalement probabiliste : son objet n’est pas l’événement mais la probabilité de l’événement. »7
Je ne vous résume pas cette très étude très fine où l’auteur élabore un dialogue critique avec Foucault, je veux juste me contenter de relever quelques traits singuliers qui nous intéressent.
Ainsi la notion de probabilité, qui ouvre le champ de la médecine à celui des statistiques, c’est-à-dire des mathématiques, et va s’associer à la notion de risque (de « bénéfice-risque » comme on dit désormais), et qui apparaît au XVIIIème siècle au moment des controverses autour de l’inoculation variolique (d’abord mal acceptée). Fressoz cite La Condamine, un mathématicien qui va se heurter de plein fouet à la corporation des médecins :
On peut donc tout à fait repérer le moment où la mathématique se lance à l’assaut de la médecine traditionnelle et finit par l’emporter.
Or ce moment est aussi lié à celui de l’émergence de la prévalence accordé au regard dans le diagnostic, comme l’explique très clairement Fressoz.
Il y a d’abord la découverte de la « vaccine », en 1798, par le médecin anglais Edward Jenner. Il s’agit en fait d’inoculer à l’homme une « mystérieuse maladie des vaches » (je cite Fressoz) qui, par un chiasme cartésien qui ne peut que profondément satisfaire la raison, toujours soucieuse d’autonomiser le rationale de l’animal, se trouve immuniser au contraire les homme contre une autre maladie épidémique, en l’occurrence la variole.
On notera la rhétorique de J. Parfait que cite par bribes Fressoz, associée à la découverte vaccinale : conquête cartésienne de la nature, éradiquation, eugénisme, et enfin esthétique de la mise au pas (« faire respecter l’État »).
Ce que montre encore Fressoz, c’est l’échec de la première stratégie des vaccinateurs probabilistes, dont la proposition de risquer un peu sa vie – à cause de possibles effets secondaires de l’inoculation – pour sauver beaucoup de monde – en immunisant en masse –, ne parvint pas à convaincre, de sorte que les vaccinateurs recoururent à une nouvelle stratégie – puisqu’il il s’agit toujours, ou plutôt déjà, d’obtenir le consentement aux décisions incritiquées du biopouvoir ; bien sûr, la découverte au début du XXème siècle que ce consentement pouvait avec bien davantage de profit être fabriqué, « manufacturé » pour reprendre le titre de l’essai de Herman et Chomsky8, sera un grand pas dans l’exercice incritiqué de la domination.
Cette nouvelle stratégie destinée à « annuler toute réticence » fut, comme le montre Fressoz, un simple tour de passe-passe de la communication :
Où l’on constate comme, dans les moindres détails de la stratégie vaccinale (et il s’agit bien d’une guerre menée au fond à sa propre population réticente au progrès sanitaire comme, selon La Condamine, les médecins l’étaient à la rationalité mathématique), tout ce que nous vivons et connaissons aujourd’hui se met en place idéologiquement bien en amont.
Fressoz note que le passage des statistiques au niveau national va permettre, de ne plus tenir compte des variations locales, ce fonctionnement précurseur de celui du Big Data agissant, écrit-il, comme un « filtre à mauvaises nouvelles », voulant dire par là comme un moyen impitoyable de censurer les échecs de la vaccination :
Puis, comme certains vaccinés finissent par attraper malgré tout la variole, les médecins qui ne comprendront que l'immunité est temporaire qu'à partir de 1830, inventent une « fausse vaccine » qu’ils dissocient de la « vraie vaccine », laquelle serait reconnaissable au regard. C’est donc le regard médical qui va se révéler le seul à même de distinguer le vrai du faux. Fressoz explique très bien ce qu’implique cette irruption du « regard médical » dans la pathologie – une assistance oculaire à la statistique :
On remarquera que la dialectique du visible et de l’invisible fut aussitôt déployée pour appréhender le Covid 19, puisque cette nouvelle maladie invisible, comme tout virus, se doublait d’une invisibilité supplémentaire, celle des symptômes, les asymptomatiques étant soudain brusquement définis comme des malades qui s’ignorent et qui, logiquement, dissimulent leur mal au regard.
On constate là un nouveau pas, inédit me semble-t-il dans l’histoire du sanitarisme, dans l’hystérisation du regard médical auquel en théorie rien ne devrait jamais pouvoir échapper. Cette hystérie se doublant d’une autre hystérisation sociale du regard comme du discours, avec les statistiques des morts égrenées à la télévision quotidiennement afin de bien plaquer sur la rétine de la population la fatalité invisible (les morts ne sont plus que des chiffres, les vrais morts étant soustraits, hystériquement encore, au regard des familles) d’une maladie que le biopouvoir a tout intérêt à déclarer incurable – en attendant que les laboratoires fabriquent la marchandise adéquate (le vaccin) et le consentement qui l’accompagne (la communication gouvernementale).
Dans le sillage de Foucault, la question qu’on devrait se poser aujourd’hui est : de quoi le regard médical contemporain est-il constitué ? Dans quel nouvel univers optique la médecine contemporaine se déploie-t-elle ? Y aurait-il un rapport entre l’inédite liberté accordé par la Technique moderne à l’intrusion du regard au cœur le plus intime du corps humain (microscopes électroniques, scanners, IRM, opérations chirurgicales à grande distance grâce à la 5g etc.), et la relation numérique (adossée au Big Data) que ce regard assisté par ordinateur entretient avec la maladie et la mort ?
Qu’implique exactement, par exemple, la réduction du vivant, humain et virus inclus, au génotype ? Est-ce un hasard si, en 2012, après que des savants italiens de l’université de Gènes (sic) ont observé pour la première fois au microscope électronique la structure en double hélice de l’adn, d’autres savants du Broad Institute de Cambridge ont mis au point en 2019 un « microscope à adn », qui « permet d'observer à la fois la disposition des cellules et leur contenu génétique, grâce à une approche ingénieuse combinant biochimie et reconstitution algorithmique » ?
Qu’a-t-on affaire d’autre ici sinon à un regard se regardant regarder par l’intermédiaire du mathème, et faisant de cette pure abstraction spéculaire l’universel noyau d’une entité exorbitée de ce qui depuis toujours constitue la gloire d’être humain, ce qu’Edgar Poe nomme, dans un texte que nous allons bientôt découvrir : « the poetic intellect », que Baudelaire rend par « l’esprit poétique ».
La maladie a beau être inédite (et cet inédit-là est-il si inédit ?) , tout ce qui s’organise autour d’elle depuis près de deux ans est donc fort reconnaissable, à condition évidemment d’avoir eu les bonnes lectures, celles-là même qui permettent de comprendre en quoi la tabula rasa est un leurre.
(À suivre)
« Mais, sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j’ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s’est servi jusques à présent, j’ai cru que je ne pouvois les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer autant qu’il est en nous le bien général de tous les hommes : car elles m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connoissances qui soient fort utiles à la vie ; et qu’au lieu de cette philosophie spéculative qu’on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connoissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connoissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. Ce qui n’est pas seulement à désirer pour l’invention d’une infinité d’artifices, qui feroient qu’on jouiroit sans aucune peine des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie ; car même l’esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps, que, s’il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu’ils n’ont été jusques ici, je crois que c’est dans la médecine qu’on doit le chercher. Il est vrai que celle qui est maintenant en usage contient peu de choses dont l’utilité soit si remarquable : mais, sans que j’aie aucun dessein de la mépriser, je m’assure qu’il n’y a personne, même de ceux qui en font profession, qui n’avoue que tout ce qu’on y sait n’est presque rien à comparaison de ce qui reste à y savoir ; et qu’on se pourroit exempter d’une infinité de maladies tant du corps que de l’esprit, et même aussi peut-être de l’affoiblissement de la vieillesse, si on avoit assez de connoissance de leurs causes et de tous les remèdes dont la nature nous a pourvus. »
Pléiade I, p.855
Ibid. p.856-857
Fressoz, Jean-Baptiste. « Biopouvoir et désinhibitions modernes : la fabrication du consentement technologique au tournant des XVIIIe et XIXe siècles », Revue d’histoire moderne & contemporaine, vol. 60-4/4, no. 4-5, 2013, pp. 122-138.
Op. cit. p.127
Manufacturing Consent, The Political Economy of the Mass Media, Edward S. Herman, Noam Chomsky · 2006