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La peur, l’envie, la colère, le désir, le pouvoir, nombreuses sont les raisons d’oublier collectivement son prochain, jusqu’à mener au déshonneur civil de poètes comme ce fut le cas sous nos latitudes au milieu du siècle dernier. Aussi, produire à nouveaux frais un propos à ce sujet c’est encore et toujours faire des choix en fonction de publics supposés et de points saillants de ce que l’on souhaite donner à voir en se glissant dans la peau d’autrui. Ce qui ne saurait être neutre, puisque c’est d’interprétations narratives dont il est question, d’interprétation idéologique de l’opsis du monde qu’auraient à apprécier leurs destinataires. Chacun se voulant persuadé de piloter son cadrage en totale autonomie, quand les motifs en question les cadrent en acteurs d’une pantomime justifiant leur participation sacrificielle au droit de nature, si ce n’est aux exactions de guerre civile ou de religion. On ne joue pas avec le terrorisme comme vêtement de contes de fées à l’horizon d’un minimum d’ordre assurant un maximum de liberté et une montée des rires au rang des plus hautes sagesses. Ce qui n’est pas apaisement ou anesthésie. À suivre…

GGJ

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