Voici quelques extraits du bredouillis de l’histrion-baltringue qui « dirige » la République française aujourd’hui (c’était en mai 2020) :
Vidéo MACRON délire 6 mai 2020
Prenons l’exemple de la société Pfizer. Je vous lis la page Wikipédia consacrée à la question1 :
« Entre 1995 et 2009, 40 cas d'inconduite ont été portés devant les tribunaux. Un total de 6,171 milliards de dollars d'amendes a été acquitté. 6 cas présumés d'inconduite sont en cours d'examen. Cet aspect a été soulevé par le Parlement Européen lors du choix des fabricants de vaccins contre le Covid-19, mais n'a pas été retenu comme critère de sélection. »
Voici quelques uns des scandales associés aux « cas d’inconduite » à Pfizer (sans compter que pour un scandale qui éclate à l’air libre, nul ne sait combien demeurent à jamais dans l’ombre):
Affaire du virus synthétique :
En 2009, trois employés de Pfizer sont contaminés par un virus créé par les laboratoires de la société. La société reconnaît les faits, mais Becky McClain, une des employés contaminés, développe des symptômes plus graves que ses collègues. Elle se révolte et critique ouvertement les méthodes de Pfizer. Licenciée en 2005, Becky McClain porte plainte en accusant son ancien employeur de n'avoir pas mis en œuvre les mesures de sécurité nécessaires pour protéger ses employés et de l'avoir licenciée abusivement. Un procès s'est ouvert en mars 2010. La société affirme que le virus contracté par Becky McClain ne peut pas être celui développé par ses laboratoires, mais refuse également de communiquer le génome du virus synthétique aux autorités.
Affaire Trovan au Nigéria :
En mai 2007, le gouvernement nigérian porte plainte contre le groupe Pfizer, l'accusant d'avoir provoqué en 1996 la mort de onze enfants lors de tests de médicaments contre la méningite (trovafloxacine) sur les 200 enfants du test. D'autres enfants auraient été handicapés en développant des symptômes plus ou moins graves (surdité, paralysie, lésions cérébrales, etc.). Le groupe a, quant à lui, répondu que les tests avaient été pratiqués avec l'accord du gouvernement nigérian et que les décès n'étaient pas liés à l'absorption de Trovan (nom de marque déposée de la trovafloxacine). Selon des informations divulguées par Wikileaks, Pfizer aurait engagé des détectives pour surveiller le procureur fédéral responsable du procès des essais cliniques du Trovan.
Epilepsie au Royaume-Uni :
En 2016, Pfizer est condamné à une amende de £89 millions de livres pour avoir en 2012 augmenté le prix de ses médicaments contre l'épilepsie de 2600%. Cette condamnation est toutefois annulée en appel, en 2018.
Publicité mensongère
En 2009, Pfizer accepte de verser une amende record de 2,3 milliards de dollars US aux autorités américaines. La société est accusée d'avoir fait la promotion abusive de plusieurs médicaments : le Geodon, le Lyrica et le Zyvox, dont un interdit par la FDA : le Bextra, un médicament contre l'arthrite retiré du marché en 2005 pour des raisons de santé publique, dont de graves effets cardio-vasculaires.
Condamnation en 2012
En 2012, Pfizer est condamné à une amende de 60 millions de dollars pour la corruption de médecins et de représentants de gouvernement, afin d’y accroître ses affaires et ses ventes, pendant la décennie se terminant en 2006. La condamnation porte sur des pots-de-vin en Chine, République tchèque, Italie, Serbie, Bulgarie, Croatie, Kazakhstan et Russie.
Corruption en Chine
En 2015, Pfizer est visé par une enquête pour corruption en Chine. La firme est condamnée à une amende de $15,570 et à la confiscation de $468,000. En 2020, une nouvelle enquête est ouverte pour des faits similaires par la Securities and Exchange Commission…
Il y a eu aussi l’affaire Jérôme Cahuzac, en 2015, chirurgien et ancien ministre du budget (« pourfendeur affiché de la fraude fiscale ») ayant dû avouer un compte occulte en Suisse, et ayant cité Pfizer parmi les laboratoires ayant rémunéré juteusement ses « conseils »2 :
« Pourquoi ses conseils intéressaient-ils les laboratoires pharmaceutiques ? Jérôme Cahuzac "bénéficiait en effet d’entrées et de contacts privilégiés au ministère du fait de ses précédentes fonctions au cabinet du ministre", expliquent les magistrats. Conseiller de Claude Evin durant trois ans, il était ainsi notamment en charge des médicaments. Il s’agit d’enjeux "importants pour les laboratoires qui voulaient commercialiser des médicaments en étant assurés qu’ils seraient" remboursables par la Sécurité sociale.
Mais les investigations sur d’éventuels virements "n’ont cependant pu aboutir du fait de l’ancienneté des faits", "de l’absence de témoins contemporains" ou encore "de l’imprécision des relevés bancaires suisses".
Jérôme Cahuzac n’évoquera qu’une rémunération par Pfizer pour un conseil sur un prix de médicament : "Il pense que les deux entrées de 817 500 francs le 4 janvier 1993 et de 504 000 francs le 7 mai 1993 proviennent de Pfizer. "Mais en dehors de ces deux virements (qui représentent 1,3 million de francs sur un total de 3,2 millions de francs), Jérôme Cahuzac n’a fourni aucune explication sur l’origine des autres virements, si ce n’est qu’il a indiqué avoir travaillé pour d’autres laboratoires, tels Pierre Fabre, Roche, Sandoz, UPSA", relèvent les magistrats. »
Etc. etc. etc.
Voilà. Alors, sans rien savoir d’autre, lorsque vous lisez aujourd’hui par exemple que « Pfizer et BioNTech annoncent de premiers résultats positifs pour leur vaccin sur les 5 -11 ans », vous êtes légitimement en droit de vous montrer méfiant sans vous faire traiter de complotiste pour autant.
Voyons les choses selon encore un autre angle, concernant les laboratoires médicaux :
Un jeune sociologue, chercheur au CRNS, auteur d’un essai initulé La stratégie de la bactérie : biographie sociale d’une marchandise médicale (Seuil) Quentin Ravelli, dans un entretien donné au site Lundi matin3 en juillet dernier, explique que les laboratoires ne sauraient être indifférents à l’obligation économique, pour leur survie, de distinguer soigneusement entre soigner et guérir, de sorte que les maladies qu’ils ont pour fonction de soigner ne soient pas pour autant éradiquées. Et pour une maladie concrètement éradiquée, dix nouvelles pathologies surgissent afin de justifier les recherches et les profits de ces laboratoires où œuvrent d’étranges humains, « nés médecins par insuffisance de maladie » dirait Antonin Artaud4, conformément à cette formule sidérante de Pour en finir avec le jugement de Dieu, qui pourrait servir d’épigramme à toutes ces séances consacrées au sanitarisme :
« S'il n'y avait pas eu de médecins, il n'y aurait jamais eu de malades, car c'est par les médecins, et non par les malades, que la société a commencé. »
Je donne quelques minutes la parole à Quentin Ravelli, qui exprime très bien dans ce long et passionnant entretien en quoi un médicament ou un vaccin élaboré par cette industrie du génie chimique technologiquement ultra-pointue qu’est un laboratoire pharmaceutique – une industrie comparable par ailleurs à toutes les autres entreprises capitalistes, noyautées par la volonté irréfragable de s’assurer par son activité le plus grand volume de bénéfice net –, en quoi un médicament est d’une part un concentré de secret dont nul – pas même les premiers concernés que sont les médecins qui les prescrivent –, ne saurait dire ce qu’il renferme ; d’autre part en quoi la part obscure, énigmatique de cette marchandise pharmaceutique issue d’un laboratoire (et non plus d’une plante ou d’une substance animale comme dans la pharmacopée classique), sert aussi, en aveuglant le « regard médical » jusqu’à l’évacuer au profit des algorithmes-écrans (au sens d’une « société-écran ») des statistiques, sert à rendre floue, indiscernable, labile, la frontière si subjective (songez à Foucault) entre la santé et la maladie.
Vidéo de Quentin Ravelli :
<Jusqu’à « C’est la preuve statistique à une échelle globale » à 45’ 17’’>
Et à partir du moment où la statistique (autrement dit les mathématiques) vient épistémologiquement se substituer au regard médical dont elle a littéralement crevé les yeux (ce qui ne signifie pas pour autant que le regard médical fût traditionnellement et intrinsèquement d’une lucidité toujours absolue), plus rien n’empêche le discours pharmaceutique de décider non seulement, de ce qu’est le sain et de ce qu’est le pathologique – exactement comme dans la nosologie psychiatrique –, mais carrément de tenir les rênes des industries qui, aux deux extrémités du spectre sanitaire, empoisonnent ici et guérissent là. C’est d’ailleurs également valable à propos de la pandémie, puisqu’on ne sait toujours pas malgré plusieurs enquêtes menées par le FBI, la CIA et quelques autres, quelle est la provenance exacte du virus du Covid, et si des manipulations humaines n’en seraient pas par hasard responsables. Là encore, la géopolitique dicte toutes les lois, puisque la Chine a interrompu l’enquête de l’OMS sur les origines du virus « après que l'organisation a demandé à auditer des laboratoires chinois. Pour le ministre chinois de la Santé, cette requête constituait alors un "manque de respect pour le bon sens et une arrogance envers la science". »5
Voici maintenant, concernant la dialectique industrielle décidant unilatéralement de ce que serait la santé et de ce que serait la maladie (j’ai commencé d’examiner cette question avec Upton Sinclair la dernière fois), ce qu’exprime l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet sur sa page Facebook.
Jean-Pierre Luminet est opposé au passeport sanitaire pour d’excellentes raisons qu’il énumère et défend intellectuellement régulièrement. Dans un billet du 22 août dernier6, il rappelle quelques vérités concernant le rôle ambigu, pour employer une litote, que les laboratoires pharmaceutiques entretiennent avec la maladie par l’empoisonnement. Il commente ainsi le rachat récent du laboratoire britannique Vectura, spécialisé dans les inhalateurs médicaux, par Philip Morris pour plus d’un milliard d’euros :
« Le rachat, par un champion mondial du tabac, d’une société dont la raison d’être est précisément de lutter contre les effets du tabagisme, est dans la pure logique de la grande raison capitale. Les motivations sont transparentes. Les industriels du tabac, qui voient leurs marges de profit et de manœuvre réduites d’année en année par les politiques de santé publique de la plupart des pays occidentaux, sont forcés de s’adapter pour survivre. »
Le second cas de collusion contre-nature analysé par Luminet est celui de Monsanto (producteur de l’agent orange cancérigène employé durant la guerre du Vietnam et du désherbant Roundup empoisonné au glyphosate) par le laboratoire Bayer, fabriquant du Zyklon B durant la guerre et aujourd’hui champion mondial des médicaments vendus sans ordonnance :
« Monsanto, sous étiquette Bayer, continue donc ses activités à base de produits herbicides toxiques, et Bayer continue à vendre ses médicaments. Cette seule et même entreprise contrôle ainsi à la fois ce qui nous rend malades – des aliments industriels pollués aux pesticides – et ce qui est censé nous soigner – des médicaments grand public. Cette imparable logique industrielle, qui peut paraître cynique, est désormais à l’œuvre partout, en particulier dans la pharmacie, devenue une industrie comme les autres, cotée en bourse et prête à tous les compromis et toutes les manœuvres pour grandir et survivre dans un milieu économique ultra-concurrentiel. Les grands laboratoires – Johnson & Johnson, Roche, Novartis, Sanofi, Pfizer, etc., dont les chiffres d’affaires annuels se chiffrent en dizaines de milliards de dollars, savent pertinemment qu’ils doivent s’adapter pour rester puissants. Ces labos font face à une crise sans précédent remettant en cause le modèle qui a fait leur succès tout au long du XXe siècle : la découverte et le brevetage de nouvelles molécules. Or la source se tarit : par exemple, aucun nouvel antibiotique n’a été mis sur le marché depuis 30 ans. C’est ce qui explique à la fois la guerre acharnée que les grandes industries pharmaceutiques mènent contre la santé naturelle (laquelle repose sur des solutions non brevetables) et l’aubaine que représentent de nouveaux marchés vaxinaux. Car les vaxins, eux, sont brevetables, et il est toujours facile de trouver une «urgence» sanitaire à prévenir de façon à développer et diffuser un vaxin. »
Sur Facebook Luminet écrit « vaccin » avec un « x » afin de déjouer l’algorithme qui censure mécaniquement toute publication non conforme avec la doxa gouvernementale.
Cette censure douce, à laquelle j’ai été moi-même confronté à ma grande surprise, lorsque j’ai voulu l’été dernier partager sur YouTube (qui appartient à Google, donc à « Alphabet ») un extrait d’une vidéo du docteur Laurent Montesino, médecin anesthésiste réanimateur à l’Hôpital américain de Neuilly, vidéo que j’ai intitulée « Les mensonges du gouvernement».
Cette vidéo n’a rien de complotiste ni de fanatique, elle énumère simplement un certain nombre de raisons rationnelles de ne pas faire confiance aux communiqués officiels du gouvernement. Je vous en livre quelques extraits (j’ai pu mettre la vidéo sur un site alternatif incensurable, Peertube) pour que vous compreniez à quel degré d’autoritarisme cybernétique on en est arrivé très rapidement, au point de censurer des propos certes critiques de la politique sanitaire en cours mais tout de même parfaitement anodins, sans aucune mesure avec les milliers de vidéos xénophobes, antisémites, racistes, complotistes, trumpistes, etc. qui continuent de circuler librement sur YouTube. L’algorithme chargé de surveiller et punir les « contenus inappropriés » a donc manifestement ses bonnes et ses mauvaises têtes. La raison, assez simple à comprendre, est que l’algorithme fait fit de la morale bourgeoise. Il ne choisit pas entre ce qu’il proclame être le Bien et ce qu’il proclame être le Mal : ses impératifs ne sont idéologiques qu’en apparence ; en réalité ils sont exclusivement financiers, comme on va bientôt le comprendre à propos de l’investissement de Google dans la société Vaccitech.
Lancer vidéo, arrêter à « a été de nouveau classée dans la liste des substances vénéneuses »
https://video.ploud.fr/w/fXDCL1Ww3zexHsxS6DFH8q?start=7m28s
Autre extrait, jusqu’à « Pourquoi cette règle ne s’applique-t-elle plus ? » :
https://video.ploud.fr/w/fXDCL1Ww3zexHsxS6DFH8q?start=9m16s
Autre extrait jusqu’à « une immunité collective du fait des variants »
https://video.ploud.fr/w/fXDCL1Ww3zexHsxS6DFH8q?start=17m10s
Comme vous le constatez, le Dr Montesino n’est en rien un fanatique enragé. Il pose des questions légitimes, devenues subitement profondément subversives! Pour vous montrer à quel point ces interrogations sont non seulement légitimes mais qu’elles ont été posées depuis maintenant un certain temps (à la suite de Debord fustigeant les spectateurs « mal soignés dans leurs maladies toujours renouvelées »…), voici un petit sketch des Guignols de l’info ressurgi sur les réseaux sociaux, et qui est troublant par sa conformité avec ce que nous endurons…
Pour vous montrer qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu tout Heidegger pour comprendre un certain nombre de choses concernant le cours du monde contemporain livré, sous les fourches caudines de l’Algorithme, à l’effarante torsade de la Maladie, de la Santé, et de la Finance.
J’en reviens maintenant à l’analyse de Jean-Pierre Luminet concernant le dernier cas de collusion cybernético-pharmaceutique, celui de Google et de Vaccitech :
« Combien savent par exemple qu’en 2018, Google a investi 27 millions de dollars (une misère pour eux) dans la société de biotechnologies Vaccitech ? Or Vaccitech n’est rien moins que la société qui a depuis développé le vaxin anti-Covid d’AstraZeneca. Son succès lui a permis de rentrer en bourse, une super affaire pour Google – c’est ce qu’on appelle un investissement réussi. Bien sûr, certains vont s’écrier que les efforts de propagande pro-vaxination Covid de Google n’ont rien à voir avec la démarche d’une multinationale inquiète avant tout de la santé et du bien-être du monde… Mais que dire des opérations de censure de la même compagnie, dès qu’une analyse non conforme sur la vaxination publiée sur internet est jugée « fake news » ? Google a ainsi le pouvoir d’investir dans une biotechnologie et de couper le sifflet à toute personne dénonçant les limites de ses produits. Tout comme Bayer a, dans les faits, le pouvoir de vous rendre malade et de vous soigner. Tout comme Philip Morris a désormais la capacité de vous faire fumer et de financer l’inhalateur qui permettra de pallier votre insuffisance respiratoire liée au tabagisme. »
Il y a donc, pour la Gestion Génocidaire du Globe (je rappelle que j’ai inventé cette notion en 2005 lors de l’écriture de mon Debord ou la diffraction du temps), à la fois des aboutissants usuels dans une économie capitaliste – principalement cette cause finale que j’ai qualifiée la dernière fois de cupidité de la cupidité, et des tenants, ou des causes premières bien plus profondes liées au statut même de l’animal rationale depuis au moins le XVIème siècle en Occident.
FIN DE LA SÉANCE
« Les malades et les médecins », Textes et lettres du retour à Paris en 1946