Séance complète en vidéo ou en audio (avec les commentaires et les éclaircissements non reproduits ici):
DÉDIER CETTE SÉANCE À FRANÇOIS FÉDIER
Montrer les nouveaux livres sur Spinoza
J’en reviens à la trouvaille de Lacan dans Encore, l’« hainamoration », car elle transit toutes les théologies de la Substitution, comme lorsqu’on appelle, dans le monde chrétien, « la Bible » les deux Testaments (ni vu ni connu je t’embrouille) ; ou la Bible juive l’« Ancien Testament » ; ou la Parole divine un « testament » – soit un témoignage post-mortem, autant dire le Verbe d’un Dieu mort !
On peut généraliser cette hainamoration à toute traduction de la Bible qui s’imagine avoir le dernier mot. Tout cela est crucial à comprendre, car cela nous amènera de plein pied dans la singularité du cas de Spinoza, lequel d’ailleurs projetait dans les années 1676-1677 une traduction hollandaise du Pentateuque, qu’il ne mènera pas davantage à sa fin que son Traité de l’Arc-en-Ciel où son Abrégé de Grammaire hébraïque.
J’ai traité abondamment de cette hainamoration peu discrète des traducteurs bibliques dans la postface à mon Fini de rire.
En particulier des théories grotesques à mes yeux de Meschonnic, singulier énergumène persuadé d’avoir découvert l’ultime substance rythmique du Texte, et du coup de posséder la clé de sa traduction définitive. Or toute traduction est en soi une tricherie sur la substance, et d’autant plus, on l’a vu récemment, qu’il n’est pas question de substance dans le Texte juif.
J’y citais un paragraphe de mon De l’antisémitisme, et je le recite ici car il nous relie parfaitement à l’avant-dernière séance consacrée à « L’écho du Silence » et nous introduit à la séance d’aujourd’hui, où je vais entrer dans le vif du sujet de la conception par Spinoza de la parole biblique :
Le judaïsme a très sérieusement et très allègrement émis l’hypothèse que la parole ne passe pas entre les êtres par communication, mais par contagion - comme le pilpoul (l’art spécifiquement talmudique de répondre à une question par une autre), comme la danse, comme le rire.
« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes voies ne sont pas vos voies, dit le Seigneur... Ainsi ma parole qui sort de ma bouche ne retournera point à moi sans fruit, mais elle fera tout ce que je veux, et elle produira l’effet pour lequel je l’ai envoyée. Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits dans la paix. »
La langue relie d’autant moins qu’elle-même est relayée par un Nom qui roule au long d’un Livre en chantonnant qu’il ne se prononce pas comme il s’écrit (Dieu dit non à la parlotte); un Nom qui traite le Temps très à la légère, (« Je serai qui je serai... »); un Nom à éclipse, qui brise tout espoir d’unanimité symétrique, pulvérise tout fantasme de communion universelle (téléphones sans fil, minitels, réseaux informatiques planétaires interactifs, reality shows... bigbrotherisation bonhomme, confiscation en douceur des joies solitaires); un Nom qui perturbe toute réciprocité directe des jouissances…
Le verbe divin disloque les discours, brouille les dialogues. Chacune de ses épiphanies est une trouée dissolvante de langage. « Une fois Dieu a parlé, deux fois je l’ai entendu » dit un psaume.
Pour se transmettre, cette parole doit dès lors en passer par un stratagème qui consiste à aborder toute question par une question. Dans le Zohar: « Au-dessus des sept espaces il en est un éminent et inaccessible qui les conduit et les éclaire alors que lui-même demeure inconnu et se maintient dans la question: il est inabordable parce qu’il est si enclos et si profond qu’il est sujet d’étonnement et qu’on l’appelle “Qui?” »
La question divine est une incurvation au carré, une rupture à l’intérieur de la rupture. Elle est au langage ce que le septième jour est à la temporalité. De même qu’à un certain degré d’incandescence de sa jouissance paradisiaque, Béatrice suspend son rire pour ne pas dévaster les organes de Dante, de même Dieu procède à une illusion d’oreille afin d’offrir à la réponse humaine un lieu propre où s’éployer, sans empiéter sur le questionnement.
Quant à ceux qui ne sont pas théologiens ni issus d’une des théologies de la Substitution tout en se piquant de philosophie et de pensée, leur rapport à la pensée juive n’est guère plus brillant.
Je vais prendre un dernier exemple de ce que j’appelle « animosité contre la pensée juive ».
Il s’agit d’un article1 paru dans une revue en ligne nommée « Trou noir », consacrée au « Voyage dans la dissidence sexuelle ». C’est une revue récente (créée en janvier 2020), dans le style de ce qui peut se vouloir un tantinet subversif aujourd’hui sur internet (ça n’ira jamais très loin tant que ces gens qui se piquent d’un soupçon de culture anarchiste et marxiste ne s’attelleront pas à la tâche de méditer avec exigence la perversité de l’Algorithme qui leur offre cette apparente liberté de parole), des gens soucieux de redonner leurs lettres de noblesse au luttes LGBT+ – lesquelles luttes sont assez candides pour s’imaginer pouvoir exprimer leur ire en se passant des autres lettres de l’alphabet … –, et qui semblent pourtant, ces gens de « Trou noir », partager la candeur des « idiots utiles » qu’ils dénoncent en considérant le monde depuis le petit bout de la lorgnette du toutouche-tirelire, confirmant la perspicacité de l’affirmation de Humbert Humbert dans Lolita : « J’étais candide comme seul un pervers peut l’être. »
Signaler la parution de l’essai de Marty2
S’il y a bien quelque chose qu’on apprend en lisant Proust, ou d’ailleurs en étudiant la pensée juive, c’est que la pensée participe profondément de la désorientation, y compris sexuelle, et que fonder ses réflexions sur sa propre pratique du touche-pipi, c’est toujours se condamner à manquer l’essentielle perversité universelle du monde qu’on croit subvertir.
Car ce que Proust a démontré mieux que personne (relisez l’épisode du talus de Montjouvain) , c’est que nul n’échappe à la perversion sexuelle – pas davantage la vestale amoureuse platonique la plus transie que le sadomasochiste le plus radical. Pour être très clair, si quelqu’une ou quelqu’un vient vers moi en prétendant me parler depuis son orientation sexuelle, quelle qu’elle soit, y compris depuis sa transsexualité, ce qu’elle ou il a à me dire ne m’intéresse pas davantage qu’un imbécile unisexe qui commencerait ses phrases par « Nous les femmes » ou « Nous les hommes » ou « Nous les pédés » ou « Nous les Hétéros » ou d’ailleurs « Nous les Juifs ». La pensée n’est pas la nounou du genre humain.
Si vous avez quelque chose à exprimer d’intéressant concernant par exemple la transsexualité, dites-le depuis le point de désorientation de votre propre pensée (donc de vos lectures, et si vos lectures se cantonnent aux Mémoires de l’abbé de Choisy, vous ne risquez pas de penser très loin), là vous m’intéresserez – comme Proust me passionne lorsqu’il analyse, avec quelle époustouflante nouveauté et profondeur, l’inversion, la perversion et le tribadisme.
Toujours est-il que ma curiosité fut attisée par un article du site Lundimatin – ce site dont je vous ai déjà parlé (lié de loin ou de près aux excellents Agamben et Comité invisible), qui a publié naguère deux de mes textes, et qui cette fois s’est fait l’écho d’un article de Trou noir signé « Duchesse », rendant compte d’un essai de Charles Mopsik paru en 2003 aux éditions de l’Éclat intitulé : Le sexe des âmes, Aléas de la différence sexuelle dans la Cabale.
C’est là que je voulais en venir. Comme avec l’Unorthodox de Netflix, on ne peut manquer de constater, de la part de celui ou celle qui signe « Duchesse », une volonté peu discrète d’accabler le judaïsme traditionnel tout en reprenant élogieusement les analyses de Mopsik….
« On doit à Charles Mopsik (1956 - 2003) penseur et chercheur français, d’avoir renouvelé les études de la Cabale (mystique juive) <Mopsik n’a pas « renouvelé » les études de la Cabale, il les a fait connaître au public français>. Son œuvre retentissante <n’importe quoi ! personne ne connaît Mopsik en dehors des passionnés de la pensée juive>, composée de traductions, d’annotations et d’éditions influencera durablement la philosophie française <n’importe quoi, la « philosophe française » est morte et enterrée depuis belle lurette, et la preuve en est que c’est un Badiou – peu porté comme on sait à la mystique juive –, qui en incarne le mieux aujourd’hui la décomposition avancée>. Charles Mopsik a su dégager de l’univers lumineux de la mystique juive son aspect moderne et toujours actuel mais aussi sa part universelle, travaillant pour et dans l’avenir, s’adressant aussi bien aux générations présentes qu’aux générations futures. »
Je ne perdrai pas de temps à commenter cette bouillie de crétinerie humaniste. Puis « Duchesse » fait une apparente citation de Mopsik, sans référence ni même nom d’auteur :
« J’ai découvert la cabale vers l’âge de 18 ans et cette forme de pensée m’est tout de suite apparue comme marquant une rupture vis-à-vis des modes de croyances religieuses dont j’avais l’expérience par ailleurs. Elle eut donc une fonction libératrice qui m’a ouvert d’immenses horizons, que la religion commune, en l’occurrence le judaïsme traditionnel, s’entêtait à fermer. »
Suivent quelques généralités sur la Cabale, reprises d’un article de Wikipédia, qui dissimulent mal la volonté de la dissocier du judaïsme, et de l’associer en revanche, aux « théories genders » avec lesquelles ces gens qui ont découvert le nom de Mopsik avant-hier s’imaginent qu’elle aurait une quelconque « affinité conceptuelle » .
« La cabale, considérée comme la forme médiévale de la mystique juive dont les différentes écoles sont pour la plupart issues de l’occident méditerranéen, comprend en effet, un nombre imposant d’écrits où se reflète le souci constant d’investir le dipôle mâle-femelle de valeurs qui transcendent le marquage social des identités sexuelles. Charles Mopsik souligne que ‘‘l’étrangeté’’ de ce discours est redoublée par l’absence totale de sa prise en considération dans les travaux consacrés à l’histoire de la sexualité ou la construction de la différence sexuelle en Occident. Cette voie de la connaissance, orale et secrète est qualifié de ‘‘part maudite’’ du judaïsme par Gershom Scholem, éminent historien, philosophe juif et spécialiste de la cabale. »
Tout cela n’est qu’un amas de grosses conneries mais j’y insiste pour vous montrer jusqu’où peut aller se nicher l’animosité de l’hainamoration.
Mopsik n’a eu de cesse d’inscrire la Cabale dans la fidélité à la tradition herméneutique juive (et non pas à la sociologie d’une communauté patriarcale qui, en dehors du domaine principal de son existence qu’est l’étude et la pensée – je dis « en dehors », mais tout est là : il s’agit de son domaine majeur, sur quoi est bâtie la conception de son royaume) est tout à fait conforme à toutes les autres sociétés patriarcales au monde.
Ainsi Mopsik, dans l’Introduction à sa traduction de l’Iguéret HaQodesh, la Lettre sur la sainteté – sous-titré Le secret de la relation entre l’homme et la femme dans la cabale – dont Joseph Gikatila est le probable auteur (ce qui ne nous éloigne pas de notre sujet d’aujourd’hui puisque Gikatila, né en Espagne en 1248 et mort au Portugal en 1325, disciple d’Abraham Aboulafia, serait selon Moshe Idel à l’origine de la formule reprise par Spinoza à Descartes : Deus sive natura « Dieu , c’est-à-dire la Nature), Mopsik donc précise :
« Il ne faudrait pas croire que les spéculations des cabalistes sur l’étreinte conjugale et la procréation ruinent l’édifice hautement complexe des montages du Talmud et de ses commentaires sur les mêmes questions, ou pour le dire autrement, abolit a priori l’autorité de toute décision rabbinique en matière de filiation, fondée nécessairement sur des paramètres apparents pour lesquels le témoignage ou les définitions s’appliquent. »3
Et un peu après :
« La cabale n’a pas au XIIème siècle élaboré de toutes pièces des conceptions inexistantes auparavant au sein de la tradition rabbinique. C’est un des grands mérites de Moshe Idel, dans un article consacré à l’imagerie sexuelle dans la cabale, de montrer les racines anciennes de ces motifs. »
Et en effet, Idel, dans sa traduction que publie Mopsik en postface de l’Igueret HaQodesh, écrit :
« La littérature juive ancienne : la Bible et les textes talmudiques et midrachiques décrivent la relation entre Dieu et le peuple juif – désigné parfois comme Communauté d’Israël – comme une relation respective entre mari et femme. C’est aussi la principale démarche suivie par la littérature exégétique du Cantique des Cantiques, dans les textes médiévaux, qui considère sa signification simple comme relative au peuple d’Israël et à Dieu. Il s’agit à l’évidence d’une partie du mythe qui métamorphose la nation tout entière en une entité entretenant une relation sexuelle avec l’autre entité – la divinité. L’individu, selon ces écrits juifs classiques, peut prendre part à ce lien avec Dieu par sa participation à une grande unité signifiante : Knesset Israël. »4
Et dans Le sexe des âmes5, Mopsik, à propos des possibilités d’alliances bisexuelles conformément à la théorie de la métempsychose juive (le guilgoul) donne l’exemple de Rabbi Joseph Caro (1488-1575), l’auteur du Choulkhan Aroukh, le code juridique exhaustif et strict de toutes les lois et coutumes traditionnelles qui guide tous les Juifs pieux du monde entier depuis des siècles, et son interprétation par la bisexualité et la réincarnation des âmes de la stérilité de son épouse.
Caro tenait un journal mystique, dans lequel il explique que « son épouse avait ceci de particulier – et c’est ce que lui a appris une révélation de son guide spirituel invisible – qu’elle possédait une âme masculine émanant d’un grand sage qui, dans une existence antérieure, avait été avare de son argent et de sa science ; pour purger sa peine, celui-ci s’est vu contraint de renaître dans un corps de femme et d’épouser un sage particulièrement soucieux de répandre son savoir et de propager généreusement ses connaissances. »
Or Mopsik souligne que cette adhésion aux théories cabalistiques de la bisexualité des âmes les plus apparemment audacieuses et subversives étaient admises, ou du moins pouvaient plausiblement l’être par les plus traditionnalistes des Juifs religieux.
« L’intégration sans résistance apparente de ce système de parenté étrange à nos yeux dans la société des habitants de Safed au XVIème siècle, qui étaient en communication constante avec la société des défunts, interagissaient sans cesse avec eux, ces derniers les aidant parfois à régler leurs problèmes, a joué un rôle essentiel dans sa normalisation. Un tel montage est apparu assurément comme allant de soi et ne posant aucun problème social quelconque, au point que l’un des protagonistes qui nous en a transmis l’un des témoignages personnels les plus explicites était le principale décisionnaire et juriste juif de tous les temps. <je souligne>. »6
Revenons maintenant à notre « Duchesse » du Trou noir.
Où a-t-elle pu bien dénicher cette idée saugrenue, attribuée à Scholem, que la Kabbale serait la « part maudite » du judaïsme ? Non seulement il est peu probable que Scholem ait jamais employé cette expression typiquement bataillienne (que je n’ai pour ma part jamais lue nulle part parmi les milliers de pages de Scholem que j’ai pu lire dans ma vie), mais elle ne correspond en rien, ni au sens de Bataille ni au sens banal d’élément subversif et révolutionnaire, à ce que Scholem pense. Si la Kabbale eut un adversaire consistant, ce ne fut jamais le judaïsme traditionnel (bien au contraire) mais la philosophie aristotélicienne représentée par Maïmonide :
« Pour la plupart », écrit Scholem dans La Kabbale7, « les kabbalistes se considéraient comme les gardiens de la tradition et, de fait, leur première apparition publique coïncida avec leur prise de position traditionaliste dans la controverse sur les écrits de Maïmonide et l'étude de la philosophie au XIIIe siècle. Lors de ces discussions, la kabbale des érudits de Gérone se posa en tant qu'interprétation symbolique du judaïsme et de son mode de vie, fondée sur une théosophie qui enseignait les secrets intrinsèques de la divinité révélée et sur un rejet des interprétations rationalistes de la Thora et des commandements. »
Si quelque chose est à discuter concernant Scholem, c’est l’importance qu’il accorda aux hypothétiques influences de la Gnose sur la Kabbale, influences largement remises en cause depuis par Idel et Mopsik.
Quelques secondes de recherche sur internet et l’on s’aperçoit que tout l’argument de Duchesse est tiré d’un copieux et très syncrétique article de Wikipédia, où tout côtoie confusément tout et vice-versa, où la Kabbale est supposée avoir influencé Spinoza, Leibniz, Swedenborg, Bergson et Rosenzweig, Freud, Lacan et Derrida, Balzac, Baudelaire, Mallarmé, Proust, bref tout et n’importe qui…
Et c’est au détour de ce confus article qu’apparaît la citation attribuée à Scholem (« Scholem fait de la Kabbale la ‘‘part maudite’’ du judaïsme. La ‘‘part maudite’’, au sens où l’entendent ses amis Georges Bataille et Walter Benjamin, la ‘‘part hérétique, mais également révolutionnaire’’ du judaïsme. »), dont on s’aperçoit en référence qu’elle est tirée d’un article… d’Edouard Waintrop dans Libération.
Je ne connais pas Édouard Waintrop (dont la propre page Wikipédia apprend qu’il fut critique de cinéma à Libération pendant 26 ans : on est loin du Sefer Yetsirah !). Je me garderai de le juger, d’autant qu’il n’est pas impossible qu’il soit de la famille d’un homme qui a beaucoup compté pour mes grands-parents paternels : c’était avant-guerre le Juif le plus aisé du petit shtetl du XVIIIème arrondissement de Paris ; il exerçait une profession qui n’existe plus, il était « casseur d’œufs », et il s’était pris de sympathie pour mon grand-père, qui tenait une petite épicerie ashkenaze où se retrouvaient tous les Juifs du quartier, et il l’a beaucoup aidé.
Voilà donc comment, d’une page Wikipédia l’autre, d’une méconnaissance l’autre, on en arrive à parler avec assurance de ce qu’on ne connaît pas parce qu’on ne le pense pas.
Je me moque un peu des militants de la mouvance LGBT+, mettez ça sur le compte de mon humour juif, j’ai du mal à prendre le militantisme quel qu’il soit au sérieux.
Ce qui importe en l’occurrence c’est de savoir distinguer ce que l’on sait de ce que l’on est, pour la bonne raison que ce que l’on est, on ne le sait jamais. Raison pour laquelle j’ai énoncé ici : Qu’est-ce qu’être juif ? C’est poser la question. Cela devrait être l’évidence pour les militants LGBT+ qui souffrent précisément d’une assignation à résidence sexuelle.
(À suivre)
Lettre sur la sainteté, p.15
Op. cit. p.332
« La femme masculine», p.85
Ibid. p.98
La Kabbale, p.112