Les Cybernéticiens ne sont que les serviteurs de la dévoration par le Calcul, ils n’inventent rien en soi.
Voici ce qu’écrit Heidegger concernant le Calcul d’une part et la véritable pensée non calculante d’autre part, toujours dans la Postface à Qu’est-ce que la Métaphyique ?1
« Tout calculer <Alles Rechnen>
fait poindre dans le dénombrer <das Zählbare> le dénombrable, afin de l'utiliser <gebrauchen> pour le prochain dénombrement <Zählung>. Le calculer ne fait apparaître autre chose que le dénombrable. Chaque chose n'est que ce qui dénombre. Ce qui est à chaque fois dénombré assure la marche en avant du dénombrer.
Celui-ci consomme <verbraucht « consommer » et « user »> en progressant les nombres et se dévore lui-même <Sichverzehren> continûment. La mise en œuvre du calcul au moyen de l'étant vaut comme l'explication de l'être de l'étant. D'avance, le calculer utilise tout étant comme le dénombrable et consomme le dénombrer pour le dénombrement. Cette utilisation consommante de l'étant trahit le caractère dévorant du calcul. Ce n'est que parce que le nombre peut s'accroître à l'infini, et ceci indistinctement en direction du grand et du petit, que l'essence dévorante du calcul peut se dissimuler derrière les produits de celui-ci et prêter à la pensée calculante <dem rechnenden Denken> l'apparence de la productivité <Produktivität>, alors qu'en réalité, déjà dans son intention, et non seulement dans ses résultats ultérieurs, elle ne fait valoir tout étant que sous la forme de l'additionnable et du comestible. La pensée calculante s'oblige elle-même à l'obligation de tout maîtriser à partir de la logique de sa manière de faire <Folgerichtigkeit, de Folge « la suite », la « conséquence », la « déduction », la « consécution », l’« induction » en logique, etc.>. Elle ne peut soupçonner que tout calculable du calcul, avant les sommes et produits par ce dernier à chaque fois calculés, est déjà un tout dont l'unité appartient certes à l'Incalculable <das Unberechenbare, l'insondable>, lequel se dérobe, lui et son inquiétant abîme, aux prises du calcul. »
On a donc deux termes qui sont ici mis en relation essentielle par Heidegger, le « calculer » (das Rechnen) et le dénombrer (das Zählbaren , de Zahl, le « nombre ») :
Das Rechnen läßt anderes als das Zählbare nicht aufkommen. « Le calculer ne fait apparaître autre chose que le dénombrable. » – qu’il distingue et oppose à à l’insondable, l’Incalculable, soit ce qu’il qualifie aussi, juste un peu après de « pensée essentielle » :
« La pensée dont les pensées non seulement ne calculent pas, mais sont absolument déterminées à partir de l'autre de l'étant, je l'appelle la pensée essentielle. Au lieu de se livrer à des calculs sur l'étant au moyen de l'étant, elle se prodigue dans l'Être pour la vérité de l'Être. »2
Ces réflexions de Heidegger, qui sont les véritables prémisses de sa critique ultérieure de la Cybernétique ne lui sont par conséquent redevables en rien. Elles naissent de la conception heideggérienne de la différence ontologique, et, concernant le Calcul, très probablement de sa méditation d’un penseur qui sera primordial toute sa vie, et qui n’a aucun rapport avec les Cybernéticiens qu’il précède d’un siècle, à savoir Hölderlin (mort en 1843).
Car en effet, la formule qui introduit la réflexion de Heidegger sur le calcul : « Alles Rechnen… tout calculer», ne peut manquer de faire penser à un passage d’Hypérion que j’ai cité lors de séances du Séminaire consacrées à la manière dont Heidegger a eu ses paupières dessillées concernant les Allemands de son temps (nous sommes en 1943 quand il écrit ces lignes).
On sait l’importance de Hölderlin pour Heidegger.
Derrida, dans l’entretien qu’il a donné à Dominique Janicaud pour le recueil Heidegger en France, dit à un moment : « Il a parlé de cybernétique toute sa vie. »3
Formulé ainsi, c’est parfaitement inexact. Heidegger a pensé toute sa vie à ce à quoi la Cybernétique s’est substituée pour la détruire, à savoir la pensée (on verra que McCulloch était passionné par Sein und Zeit). En revanche, il est beaucoup plus vrai de dire que Heidegger a « parlé de » Hölderlin et a pensé avec Hölderlin toute sa vie.
J’ouvre une parenthèse sur cette affirmation étrange de Derrida, qui vient de ce que, il l’admet lui-même, il n’avait pas à l’égard de la Cybernétique les préventions de Heidegger, sans doute faute d’avoir bien compris le cheminement de Heidegger vis-à-vis de la Technique (il avoue ne plus le lire aussi intensément qu’autrefois).
Voilà ce qu’exprime Derrida, comparant son propre rapport à la Technique avec celui de Heidegger, qu’il résume en quelque sorte à un attachement pour le monde des livres davantage qu’au monde « des machines post-livresques » :
J’insiste donc sur Hölderlin comme contrepoint pensif de la Dialectique pour Heidegger, c’est-à-dire de cet événement de pensée que représente la Science de la Logique de Hegel.
Dans Principes de la Pensée, une conférence de 1958 sur laquelle je vais revenir, Heidegger évoque la « méditation poétique » de Hölderlin qui, tout en se mouvant dans le cercle de la dialectique inauguré par Fichte, Schelling et Hegel, est dite par Heidegger la « plus intensément concernée par ses profondeurs insondées ». Les « profondeurs insondées » de la Dialectique et de la Logique, telle est la véritable affaire de la véritable pensée.
Là où se meut Heidegger, ce n’est donc pas dans une sorte de mano a mano, voire de gigantomachie, avec la Technique et la Cybernétique, auxquelles en réalité sa pensée ne doit rien. C’est dans les « profondeurs insondées » de la Métaphysique, ce qu’il appelle aussi l’impensé, qu’est le lieu de la pensée de Heidegger. Et c’est depuis ce lieu qu’il porte sa pensée sur ce qui arrive au monde et ce que le monde fait arriver aux hommes (pensée qui a aussi bien sûr ses propres impensés, concernant les Juifs notamment, mais cela Derrida avoue, à propos de la thèse de Marlène Zarader qu’il trouve convaincante, ne pas avoir les moyens de l’examiner).
Les réflexions de Heidegger sur la Logistique s’enracinent donc sur des considérations concernant la Logique, le Calcul et la Pensée.
« La promotion de la logistique au rang de la logique est le signe de l'abaissement de la pensée », écrit-il dans le paragraphe du Nietzsche intitulé « La remémoration de la Métaphysique ». « La logistique revient à organiser l'ignorance absolue quant à l'essence de la pensée, admis que la pensée, conçue essentiellement, est ce savoir qui projette, lequel, dans la sauvegarde de l'essence de la vérité, s'épanouit à partir de l'Être. »4
La Logistique (« la science pratique du calcul ») n’est pas seulement une dégradation par rapport à la pensée, elle s’ambitionne comme pensée (comme logique, ce qui est logique puisqu’elle n’a aucun accès à la pensée véritable, celle que sonde la méditation poétique d’un Hölderlin pour Heidegger, celle où se meut depuis toujours la Littérature et l’Art partout et en tout temps où ils eurent lieu). C’est en tant qu’elle s’ambitionne comme pensée à propos de quoi elle ne peut rien savoir, qu’elle organise l’absence de pensée, c’est-à-dire qu’elle pétrifie l’humain dans un rapport exclusif, calculateur et dévorateur, à l’étant.
Il y a un passage du Principe de raison où Heidegger, évoquant Leibniz (qui a eu cette formule fameuse : Cum Deus calculat fit mundus, « tandis que Dieu calcule le monde se fait), associe la Logistique à ce qu’il appelle lui-même la « machine à penser » (Denkmaschine) :
« Leibniz ne détermine pas seulement le développement de la logique moderne vers la logistique et la machine à penser… »5
Le principe de Raison est un texte tardif (il s’agit d’une conférence faite à Brême en 1956), et il est évident que Heidegger, là, cible la Cybernétique. Il évoque d’ailleurs les « machines électroniques à penser et calculer » dans le même texte à propos de la traduction d’expression latines en allemand au XVIIème siècle, comme Praesentia traduit en « Dasein », traductions qu’il qualifie de « bonne venue ».
Puis :
« Aujourd'hui plus rien ne vient ni ne se forme chez nous. Pourquoi? Parce que nous manquent les possibilités d'un commerce de pensée avec une tradition qui nous éveille et nous aide, parce qu'au lieu d'un pareil commerce nous livrons notre langage aux procédés des machines électroniques à penser et à calculer : ce dernier événement va conduire la technique et la science contemporaines à des méthodes entièrement nouvelles et aussi à d'immenses succès, méthodes et succès qui vraisemblablement mettront fin à la pensée méditative, comme à une chose inutile et dont en conséquent on peut fort bien se passer. »6
Or l’expression « machine à penser » n’est pas inédite chez Heidegger, elle apparaît très significativement bien en amont, dans les Cahiers noirs des années 1939-1941, au cœur d’une vigoureuse critique du nazisme même :
On voit comme le cheminement de Heidegger reste cohérent, de l’oubli de l’Être à la machine à penser.
Dans « Hegel et les Grecs » (conférence de 1958 que j’ai citée lors des séances sur Heidegger et l’Extermination), il met en rapport la Logistique non plus avec la dégénérescence de la Logique mais avec « l’écroulement de la philosophie », ce qui l’amènera à répondre du tac au tac dans l’entretien du Spiegel de 1966 que la Cybernétique a définitivement supplanté la Philosophie :
« L'écroulement <der Zerfall ; délabrement, décadence, désintégration ; zerfallen « tomber en ruines »> de la philosophie devient flagrant; car elle émigre <sie wandert> dans la logistique, la psychologie et la sociologie. Ces domaines autonomes de recherche s'assurent importance croissante et influence polymorphe comme forme fonctionnelles et instruments de réussite du monde politico-économique, c'est-à-dire – en un sens radical – du monde technique. »
Toujours en 1958, Heidegger publie dans une revue de psychologie un texte que je vous ai déjà cité intitulé Principes de la Pensée où il trace une ligne de partage essentielle entre Logique et Pensée. Il passe bien entendu par La Science de la Logique de Hegel, qui signe historialement l’émergence et le triomphe de la pensée comme dialectique, laquelle, dit-il, qu’il s’agisse de Hegel ou du matérialisme dialectique de Marx, « est aujourd’hui une réalité mondiale, peut-être la seule réalité mondiale »7.
C’est un texte crucial parce que Heidegger y trace une ligne directe allant de la Logique classique et de ses lois de la pensée (principe de raison, principe d’identité, principe de contradiction, etc.) à la Technique contemporaine sous sa figure la plus inquiétante de l’exploitation de l’énergie atomique. On a vu lors de la dernière séance à quel point, entre autres par le truchement de Von Neumann, la bombe atomique et la Cybernétique étaient indissociables.
« La dialectique de Hegel est une de ces pensées qui – entonnées du lointain des âges – ‘‘mènent le monde’’, aussi puissante là où le matérialisme dialectique est objet de foi, que là où – dans un style peu modifié de la même manière de penser – il est réfuté. Derrière cette ‘‘confrontation des doctrines’’, comme on dit, se déchaîne la lutte pour la domination du monde. Mais derrière cette lutte règne un litige dans lequel la pensée occidentale elle-même est enchevêtrée avec elle-même <das abendländische Denken selber mit sich selbst verstrickt ist>. Son dernier triomphe, où elle commence à prendre toute son extension, consiste en ceci que cette pensée a forcé la nature à libérer l’énergie atomique <dieses Denken die Natur zur Preisgabe der Atomenergie gezwungen hat>. »
Autre allusion à la Logistique – qui mène droit à la Cybernétique – dans D’un entretien de la parole, où Heidegger ne dissimule en rien la part agressive du processus de délabrement (« parachèvement » dit désormais Heidegger) de la Logique en Logistique contre la Pensée créatrice – ce qu’il qualifie, lui, de « déploiement de la Parole ».
Qu’il s’agisse d’un dialogue avec un Japonais (le sous-titre de ce texte est « (Entre un Japonais et un qui demande) » n’est pas insignifiant quand on sait comment les Japonais furent les premiers parmi les humains à être confrontés à l’énergie atomique :
« La domination <Herrschaft> intacte de la métaphysique s'organise même là où nous ne l'attendons pas – dans le parachèvement de la logique en logistique <der Ausbildung der Logik zur Logistik>.
- Vous y voyez un processus métaphysique ?
- Bien entendu. Et l'attaque contre le déploiement de la parole <der Angriff gegen das Wesen der Sprache> qui se dissimule dans ce processus – peut-être la dernière attaque venant de ce côté – reste inaperçue. »
Ce qui permet pour Heidegger de relier la Logistique à la Cybernétique, c’est ce caractère à la fois d’offensive (Angriff) contre la Pensée, et son aspect de processus en train de se diffracter, de se métastaser même, dans tous les domaines d’expertise sur l’étant. « Ces domaines autonomes de recherche s'assurent importance croissante et influence polymorphe…» disait-il dans Hegel et les Grecs que je viens de citer.
Cela, c’est encore dans Qu’appelle-t-on penser ?8 qu’il l’explicite, à propos de la Logique, « pensée sur la pensée », et de la science « qui lui correspond », la Logistique :
« Elle est la plus spéciale de toutes les sciences spéciales. La logistique passe actuellement en nombre d'endroits, avant tout dans les pays anglo-saxons, pour la seule forme possible de philosophie stricte, parce que ses résultats et ses méthodes sont d'un rapport sûr et immédiat pour la construction du monde technique. La logistique commence ainsi actuellement, en Amérique et ailleurs, à établir son emprise sur l'esprit, comme étant la véritable philosophie de l'avenir. Par le fait que la logistique s'accouple à sa manière propre avec la psychologie moderne et la psychanalyse, et avec la sociologie, le cartel de la philosophie montante est au complet. Cette invasion n'est pourtant d'aucune façon le fait les hommes. Ce sont plutôt ces disciplines qui participent au destin d'une puissance qui vient de loin, et pour laquelle peut-être les termes grecs poièsis (poésie) et technè (technique) restent les vocables convenables, à condition qu'ils désignent, pour nous qui pensons, Cela qui donne à penser. »
Et aussitôt après, Heidegger détaille ce qu’il appelle « pensée », ou plutôt en quoi la pensée n’est pas atteignable par la Logistique ni évidemment la Cybernétique (qui n’est autre que le nom qu’elle se donne) :
« C'est le propre de la pensée d'être pleine de cette énigme, qu'elle est apportée elle-même dans sa propre lumière, mais seulement à condition qu'elle soit une pensée et seulement aussi longtemps qu'elle en reste une, et qu'elle se garde libre de l'obstination à raisonner sur la ratio. »9
Un peu auparavant, Heidegger a usé d’un exemple simple pour faire part de sa conception non rationnelle de la pensée. Tous les traités sur la pensée ne peuvent empêcher la pensée d’échapper à leurs déterminations logico-scientifiques, de même qu’on n’apprend pas à nager autrement qu’en plongeant dans l’eau :
« Ce qu'on ‘‘appelle’’ par exemple : nager, nous ne pouvons jamais l'apprendre à travers un traité sur la nage. Ce qu'on appelle nager, seul le saut dans le torrent nous le dit. La question ‘‘Qu'appelle-t-on penser ?’’ ne trouve jamais sa réponse dans une détermination conceptuelle de la pensée, dans une définition, ni dans un développement laborieux de son contenu. »10
Plus loin, toujours dans Qu’appelle-t-on penser ?, la Logistique et la Cybernétique (sous la forme de ce que Heidegger nomme « le cerveau électronique ») sont le plus clairement du monde associées :
« la Logique occidentale devient finalement la Logistique, dont le déploiement irrésistible fait mûrir entre temps le cerveau électronique, par lequel l'être humain est ajusté à l'être de l'étant qui, à peine remarqué, se manifeste dans l'essence de la Technique. »11
Toujours dans le même ordre d’analyse de l’invasion de la Logistique, et de ce que que « tous les mots fondamentaux sont usés jusqu'à la corde, et que notre rapport au mot est réduit en poussière » (dit-il en introduction des Beiträge12) il y a dans les Beiträge justement – pensés et rédigés secrètement entre 1936 et 1938, soit au moment où Heidegger est le moins au net avec son propre rapport au christianisme et au judaïsme, comme le savent ceux d’entre vous qui ont écouté les longues séances du Séminaire consacrées à Heidegger (il y parle de pensée de la Création « jüdisch-christlichen », que Fédier rend par « hébraïque-chrétienne », ce qui ne rime à rien dans les deux cas bien entendu, comme le savent ceux d’entre vous qui ont suivi les six longues séances sur la Pensée juive du Séminaire) – , on trouve dans les Beiträge, donc, une analyse très lucide de la manière dont se reconfigure le monde de la Technique indépendamment de la couleur des maillots des différentes équipes sur le terrain : Nazisme, Américanisme, Communisme ou Libéralisme. Y apparaît alors un concept crucial, précurseur du « biopouvoir » de Foucault (je ne sais pas si quelqu’un l’a jamais noté), et qui nous ramène d’un bond au cœur de l’actualité sanitariste :
« Le mode de pensée mécanistique et le mode de pensée biologistique <Die mechanistische und die biologistische Denkweise > ne sont tous deux que des conséquences de ce qu'abrite en retrait l'interprétation fabricatrice de l'étant. »13
Et après guerre, en 1951 lors du Séminaire de Zürich, à nouveau la Logistique est décrite comme ayant mathématiquement pris possession du monde !
« La logistique est si perfectionnée qu'elle joue dans la recherche mathématique (machines à calculer et ordinateurs) un rôle immense, c'est-à-dire qu'ici, ce qui a commencé avec Descartes se déploie sans plus aucune mesure ; aujourd'hui, même la Chine, vraisemblablement dans les prochaines décennies, peut-être dans les prochains siècles, existera sur le mode européen, exactement comme le Japon – voilà l'européanisation, c'est-à-dire que l'essence de la pensée des Temps Modernes, pas seulement par les machines, mais plus profondément par le genre de la Technique, que ce rapport fondamental à l'être en général détermine l'humanité. »
Il faut bien comprendre que la Pensée ne se distingue pas seulement de la Logique pour Heidegger, mais aussi parfaitement de la Philosophie, laquelle naît métaphysiquement avec Platon et s’achève avec Marx, puis se délite et se résout en sa propre substitution cybernétique. Cet achèvement de la philosophie n’est donc en rien synonyme d’un abandon ou d’une métamorphose technologique de la Pensée. Au contraire, puisant dans ses plus antiques ressources non métaphysiques – c’est-à-dire pour Heidegger non philosophiques –, la « Pensée essentielle » demeure seule désormais capable d’interpréter cet événement majeur advenu à la philosophie, qui porte le nom de « Cybernétique ».
(À suivre)
Questions 1 & 2 p.79-80
Ibid. p.81
Heidegger en France, Tome II, p.122
Nietzsche II, p.396
Le principe de raison, p.99-100 (« Le principe de raison s'énonce: Nihil est sine ratione. On traduit par: Rien n'est sans raison. » « Le principe de raison est le principe de tous les principes. »)
Ibid. p.66
Cahiers de L’Herne, p.105
P.33-34
Ibid. p.34
Ibid. p.33
Ibid. p.220
Apports p.15
Apports p.154