Puissance technologique d’Israël :
Israël frappe l'aéroport de Sanaa au Yémen :
Israël prévient les civils avant les frappes :
“Mardi 8 juillet, en début d'après-midi, sa belle-fille Sawsan reçoit un appel sec, lapidaire, qu'elle attribue à l'armée israélienne : « Vous avez cinq minutes pour fuir. Prenez les enfants. » A 55 ans, Rihab connaît bien l'avertissement, souvenir funeste des heures terribles de l'hiver 2008, lors de l'opération « Plomb durci ». Elle s'exécute, traverse hors d'haleine l'arrière-cour et trouve refuge dans la rue.”
Plans d’évacuation pour les civils :
Le Hamas utilise les civils comme boucliers humains :
Roquettes lancées depuis les camps de réfugiés :
Simon Moos sur l’évacuation de Gaza
Islamisation de Gaza par le Hamas :
En 2009, le Hamas interdit aux filles de monter en scooter derrière un homme et aux femmes de danser. Une journaliste palestinienne, Asma al-Ghul, a été arrêtée sous prétexte qu'elle était habillée de manière impudique sur une plage de Gaza et qu'elle avait été vue en train de rire en public.
En 2010, le Hamas a brièvement mis en œuvre, puis révoqué, une interdiction pour les femmes de fumer en public déclarant qu'il s'agissait d'une mesure visant à réduire le nombre croissant de divorces. La même année, le Hamas a également tenté d'imposer une interdiction aux femmes de se faire coiffer par des hommes, en s'appuyant sur les pouvoirs du ministre de l'intérieur, Fathi Hammad : l'interdiction a finalement été levée après un tollé général.
En février 2011, selon le Centre palestinien pour les droits de l'homme, le Hamas a tenté de renouveler l'interdiction, en forçant cinq coiffeurs à ne plus travailler des salons de coiffure pour femmes. Selon l'un des coiffeurs, la police lui a demandé de signer une déclaration par laquelle il s'engageait à renoncer à sa profession sous peine d'être arrêté et de se voir infliger une amende de 20 000 shekels. L'homme a d'abord refusé, puis a signé après avoir été menacé d'être emprisonné car ce qu'il faisait était « contraire à la charia ». Par ailleurs, plusieurs salons de beauté et de coiffure ont été la cible d'explosions ou de dégradations que le Hamas a imputées aux groupes d'opposition.
En 2013, l'UNRWA annule son marathon annuel à Gaza après que les dirigeants du Hamas ont interdit aux femmes de participer à la course.
En 2015, le Hamas interdit les célébrations du Nouvel An, déclarant que ces célébrations « offensaient les valeurs et les traditions religieuses du territoire ».
Querelles claniques à Gaza :
Bande de Gaza : derrière les manifestations anti-Hamas, l’ombre des « hamoulas », les clans historiques
Ces familles à l’autorité historique dans l’enclave palestinienne se retournent de plus en plus ouvertement contre le groupe islamiste. Israël a déjà tenté de les approcher l’an dernier.
Par Robin Korda
Le 17 avril 2025 à 19h11
Leur relation est ancienne, tumultueuse, enveloppée de secrets. Dans la bande de Gaza, le Hamas affronte la défiance de plus en plus visible de certaines « hamoulas». Ces clans traditionnels cultivent leur influence depuis des siècles. Ils forment, par endroits, un genre d’administration parallèle, gérant les conflits, les mariages et un semblant de justice.
Le groupe islamiste les a tenus sous contrôle depuis son arrivée au pouvoir en 2007. Les bombardements, le deuil et la colère nés sur les ruines du 7-Octobre semblent fissurer les fondations de cette entente de raison. Selon la presse israélienne, plusieurs figures notables de ces grandes familles auraient été aperçues dans des manifestations dans le nord de la bande de Gaza, ce mercredi.
Ce jour-là, des centaines d’habitants se livrent à une marche de contestation dans la ville de Beit Lahia. « Hamas dehors », « le Hamas doit partir », scande notamment la foule. Les mêmes slogans ont résonné trois semaines plus tôt, le 26 mars, à Beit Lahia déjà mais aussi à Beit Hanoun, Jabaliya et Khan Younis.
Le spectre d’une main invisible plane, depuis, sur ces mobilisations d’une ampleur inédite. Début avril, le clan Hassanein, basé à Gaza-ville, a accusé le Hamas d’avoir tué un de ses membres, réclamant justice. Quelques jours plus tôt, le clan Abu Samra avait lui-même assumé s’être vengé de l’assassinat d’un des siens en exécutant un agent du Hamas à Deir al-Balah.
Cette rivalité s’est installée dans les années 2000. Le Hamas s’appuie d’abord sur les clans pour aider son ascension. Il les désarme aussitôt au pouvoir, incapable de tolérer l’existence d’une force parallèle. Une rancœur s’installe. Des incidents violents opposent parfois les deux entités. Le désastre en cours dans l’enclave palestinienne ne fait que renforcer ces vieilles inimitiés.
Ces temps-ci, les « hamoulas » et le Hamas lorgnent, chacun, sur la supervision des biens humanitaires qui pénètrent dans la bande de Gaza. Cette redistribution permet, pour qui s’en prévaut, d’asseoir sa popularité auprès de la population, mais aussi de nourrir le marché noir… et de s’enrichir au passage. Israël a bien cerné l’avantage à tirer de cette animosité. Tel-Aviv recherche, depuis le début de la guerre, un interlocuteur susceptible de succéder au Hamas. La douzaine de clans, trop fragmentés pour représenter un front unifié et donc dangereux pour l’État hébreu, présentent l’avantage de ne porter ni idéologie politique, ni velléité déclarée d’État palestinien associant la bande de Gaza à la Cisjordanie.
L’an dernier, l’armée israélienne a un temps tenté de courtiser les « moukhtars », les chefs de clan, en leur proposant d’escorter les camions acheminés depuis l’Égypte. Benyamin Netanyahou imagine alors confier une administration du quotidien à des « éléments locaux ayant une expérience dans la gestion », à condition « qu’ils ne soient pas affiliés à des organisations terroristes ou financés par des pays hostiles ».
Les rumeurs disent, à l’époque, le leader du clan Doghmush enclin à collaborer. Le tribunal du Hamas le condamne à mort sur-le-champ. Il est exécuté en mars 2024. Depuis, le groupe politico-militaire a perdu de ses forces sous l’effet des frappes de Tsahal, du blocus alimentant le désastre humanitaire et de la colère populaire. « Est-ce que les clans peuvent se dire que le Hamas condamne l’avenir ? La question se pose avec ces manifestations », analyse David Rigoulet-Roze, rédacteur en chef de la revue « Orients Stratégiques ».
Fin mars, Benyamin Netanyahou s’est empressé de saluer les premières manifestations. « De plus en plus de Gazaouis comprennent que le Hamas leur apporte destruction et ruine, et c’est essentiel, souligne-t-il. Tout cela prouve que notre politique fonctionne. » Reste que les clans, s’ils venaient à concurrencer le pouvoir, devront jouer sur un fil. À Gaza, nul ne survit longtemps avec le tampon de Tel-Aviv.
Éducation des enfants par le Hamas :
En novembre 2013, le ministère de l’Éducation du Hamas a entrepris de promouvoir la « résistance à Israël » dans les lycées publics de la bande de Gaza. Ce nouveau module a pour but d’inculquer « la foi dans le rôle de la résistance pour arracher les droits et prendre conscience de l’importance de préparatifs efficaces pour faire face à l’ennemi », selon un représentant du Hamas. L'AFP, qui a consulté les manuels, indique que ces derniers comprennent des photos de bâtiments bombardés et de personnes tuées par l'armée israélienne lors des guerres de 2012 et de 2008/2009. Ils enseignent conformément au programme du Hamas que « Toute la Palestine, de la mer Méditerranée au fleuve (Jourdain) et du nord au sud, nous appartient, à nous les musulmans ». Selon The New York Times, les cours d’histoire en classes de quatrième, troisième et seconde mentionnent la Torah et le Talmud comme des « inventions » et décrivent le sionisme comme « un mouvement raciste qui compte parmi ses buts l’expulsion des Arabes hors du territoire entre le Nil en Afrique et l’Euphrate en Irak, Syrie et Turquie ». Ces manuels ne mentionnent pas les accords d'Oslo, signés entre l’OLP et Israël en 1993, auxquels le Hamas s'est opposé.
En 2022, après quinze ans de blocus, près de 80 % des enfants de la bande de Gaza souffrent de dépression et près de 85 % d'anxiété. Le rapport de l'ONG Save the Children indique en outre que 79 % des enfants ont souffert d'énurésie nocturne, et 59 % de difficultés d'élocution, y compris de longs épisodes de mutisme, symptôme typique de traumatisme ou de maltraitance. Enfin, plus de la moitié ont des pensées suicidaires.
Source Wikipédia Bande de Gaza
Proposition d’un transfert de population :
Post Facebook sur l’Histoire :
La destruction de Gaza n’est pas un génocide :
Documentation supplémentaire à venir
Share this post