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J’ai terminé la séance précédente sur l’échec salvateur de Spinoza, qui n’écrivit jamais la partie de son Abrégé de grammaire hébraïque consacrée à la syntaxe. Pourquoi faire succéder à cette série de séances consacrées à Spinoza une ultime séance sur Noam Chomsky ?
Entre autres raisons parce que Chomsky, avec l’irruption en 1957 de ses Structures syntaxiques qui bouleversèrent la linguistique anglo-saxonne, puis en 1965 la publication de ses Aspects de la théorie syntaxique, mené par des motifs « rationalistes » et « universalistes » tout à fait comparables à ceux du philosophe hollandais, a pour ainsi dire rédigé et achevé la part qui manquait encore au Compendium de Spinoza.
Il suffit pour s’en convaincre de lire l’introduction de l’article de Wikipédia consacré à la « Grammaire générative » de Chomsky, pour retrouver toute la démarche de Spinoza vis-à-vis de l’hébreu biblique dans le Compendium.
« Durant les années 1960, Chomsky a introduit deux idées centrales à la construction et l'évaluation des théories grammaticales. La première étant la distinction entre la compétence et la performance. Chomsky a discuté du fait que réellement, lorsque les gens parlent, ils font souvent des erreurs linguistiques, par exemple, commencer une phrase et puis l’abandonner. Ces erreurs représentent la performance. Tandis que la compétence se réfère à un locuteur qui maîtrise sa langue parfaitement. Il a avancé l'idée que ces erreurs en performance linguistique ne sont pas importantes pour l'étude de la compétence linguistique : les connaissances, notamment syntaxiques, qui permettent aux gens de construire et comprendre des phrases. Par conséquent, un linguiste peut étudier une version idéalisée de la langue, ce qui simplifie l'analyse linguistique. Cette théorie du mentalisme de la langue contraste directement avec la théorie du béhaviorisme proposé par B.F. Skinner. Chomsky insiste sur la créativité de la langue, et la possibilité de créer de nouvelles phrases que nous n'avons jamais entendu auparavant.
L'autre idée qui se relie à l'évaluation des théories grammaticales consiste à distinguer entre les grammaires qui atteignent l'adéquation descriptive et celles qui atteignent l'adéquation explicative. Une grammaire adéquate-descriptive pour une langue définit l'ensemble infini des phrases grammaticales de cette langue. Ce qui veut dire qu'elle décrit entièrement la langue. Une grammaire qui atteint l'adéquation explicative donne sens aux structures linguistiques du cerveau humain. En d'autres termes, elle précise comment les connaissances linguistiques forment une représentation mentale. Pour Chomsky, la représentation mentale de la linguistique constitue une partie innée de la nature humaine. Donc, si une théorie grammaticale atteint l'adéquation explicative, elle devrait être capable d'expliquer les variations grammaticales des langues du monde comme des variations relativement mineures chez le motif universel du langage humain. »
L’idée même d’un compendium, sensé servir à s’épargner du temps par le biais de la formalisation et de l’axiomatisation de la langue, est au cœur de la démarche « d’adéquation explicative » de Chomsky, ou de ce qu’il qualifie aussi de « Programme minimaliste », voire tout bonnement de « grammaire universelle ».
Ces élucubrations spinozistes comme chomskyennes sont aux antipodes de la pensée juive, pour laquelle ce n’est pas le raccourci qui est désirable mais au contraire la « superfluité », rendue par le terme ytour en hébreu, de yatar, le « reste », « l’excès ». C’est le mot qui est à l’origine du nom du beau-père de Moïse, Jéthro, et qui signifie aussi bien « rester », que « demeurer », « laisser la prééminence », l’« au-delà », « combler », « épargner », « échapper », « conserver » « avoir survécu », « exceller »…
Le rabbin Adin Steinsaltz, dans son ouvrage Les clés du Talmud1, explique ainsi le principe de ytour :
« Ce principe fondamental de l’exégèse biblique repose sur la conviction que la formulation de la Torah est rigoureuse à l’extrême et que chaque mot, voire chaque lettre, a un sens. Par conséquent, si un terme semble superflu, nous devons supposer qu’il est porteur d’un enseignement nécessaire. »
Voici donc, rapidement énumérés, les points de concordance théoriques (il en est d’autres, on va le voir) entre Spinoza et Chomsky :
D’abord, un même déni de la variablilité créatrice de la langue (de la Schwingung du Texte pour Spinoza), dont les manifestations singulières sont assimilées non à des trouvailles à interpréter, mais à des défectuosités (que Spinoza met sur le compte des ravages du temps pour la Bible), ce que Chomsky qualifie de « performance », soit le « fait que réellement, lorsque les gens parlent, ils font souvent des erreurs linguistiques, par exemple commencer une phrase puis l’abandonner. Ces erreurs représentent la performance ».
Par ailleurs, très significativement, « créer » dans la langue, pour Chomsky, (qui n’a aucune propension littéraire), cela se résume :
Soit à agréger des syntagmes récursivement à l’infini : la « compétence » permet ainsi en théorie de produire des phrases sans fin comme un hacker sécrète du code informatique, à la différence de la « performance » qui reste dépendante des limites de la mémoire humaine (limites que l’Intelligence Artificielle ne connaît pas). Exemple fourni par Wikipédia à l’article « Compétence et performance » :
« Le chien de la voisine qui est partie en vacances dans le sud de la France où il fait bon vivre lorsqu'il ne fait pas trop chaud ou trop froid et qui est rentrée dimanche matin aux premières lueurs, jour où mon voisin est tombé du toit de sa maison qu'il réparait en prévision des jours de pluie que l'on attend le mois prochain et s'est cassé la jambe, s'est échappé de son jardin et est parti se promener dans le parc où les chats... »
Voici encore récemment, lors d’une interview donnée en 2013 au journal Le Temps2, comment Chomsky expliquait la créativité humaine grâce au langage :
« Dans l’usage le plus quotidien de la langue, les gens ne cessent de créer de nouvelles expressions, de nouvelles associations. Inédites pour eux, pour qui les entend, et peut-être inédites dans l’histoire de cette langue. »
Bien sûr, vous imaginez qu’un sonnet de Mallarmé, par exemple (mais c’est vrai de toute vraie littérature) n’entrera jamais dans les cases robotisées de la linguistique chomskyenne, ni d’ailleurs dans aucune autre. Il y a toujours un reste, un superflu, un ingérable ytour du langage poétique et littéraire dont la science, la linguistique, l’informatique ne savent quoi faire, et dont par conséquent elles ont tout intérêt à nier l’existence. On a ainsi vu ce dont était capable la linguistrerie comme disait Lacan lorsqu’elle s’est penchée sur Les chats de Baudelaire, comme Jakobson et Lévi-Strauss le firent, mi-ironiquement mi-sérieusement en 19623.
« Chaque ouvrage poétique », expliquait Lévi-Strauss dans la note liminaire, « considéré isolément, contient en lui-même ses variantes ordonnées sur un axe qu'on peut représenter vertical, puisqu'il est formé de niveaux superposés : phonologique, phonétique, syntactique, prosodique, sémantique, etc. »
En antidote, il faut relire ce que Heidegger rapporte du « reste » dans son Parménide4:
« L'essence du secret devient étrangère à l'homme dès lors que celui-ci ‘‘explique’’ aussitôt ce qui est secret comme étant ce qui se dérobe à l'explication. Le secret devient ainsi un ‘‘reste’’ <Rest : Heidegger emploie entre guillemets le mot d’origine latine et française> qui attend encore d'être tiré au clair. Mais comme l'explication technique et la possibilité même d'être expliqué donnent la mesure de ce qui peut être tenu pour réel, le reste qui se dérobe encore à l'explication devient ce qui est superflu <au sens d’« inutile » was sich erübrigt>. Ce qui est secret n'est ainsi plus que le reste qui n'est pas encore entré dans le cercle des procédures explicatives et dont il n'a pas encore été rendu compte. »
L’autre idée que Chomsky se fait de la « création », toujours aussi significativement, c’est celle qui consiste à émettre des phrases dénuées de toute signification mais syntaxiquement correctes, selon le célèbre exemple : « Colorless green ideas sleep furiously »
Peut-être que si le grommelant Chomsky avait échangé le M.I.T. pour une yeshiva – plutôt que de s’exciter come on va le voir contre les Pirahãs dont la merveilleuse langue inouïe et unique au monde fait imploser ses théories totalitaires d’une grammaire génétique universelle –, il aurait été à même d’entendre ce que désigne cette phrase sortie de sa caboche universaliste : ni plus ni moins que l’uniforme monde de l’Idée, aux sources de l’impérialisme cybernétique, ce monde où les couleurs artificielles ne sont que de translucides et insipides combinaisons de 0 et de 1, et dont la somnolente rationalité engendre, à son insu, sa propre irrépressible fureur ravageuse.
À cet égard, que Facebook ait été conçu par un daltonien ne parvenant à distinguer nettement que la couleur bleue n’est pas indifférent5. Depuis les premières secondes de son avènement, l’empire numéricain vocifère par devers soi : « colorless green ideas sleep furiously », tandis qu’il sussure à l’air libre : « hello, world »6, formule dont la débonnaireté vaguement inquiétante ne contribue pas peu au caractère consubstantiellement comminatoire de la cybernétique.
Autre point de convergence entre Spinoza et Chomsky, la volonté de théorisation d’une structure grammaticale abstraite idéale, dissociée de l’usage de la langue (de la trame du Texte pour Spinoza) et surtout considérée sans tenir compte de ses plurimillénaires manifestations littéraires et poétiques (herméneutiques et mystiques chez Spinoza), c’est-à-dire la langue ramenée à un outil de pure communication formalisable, axiomatisable, mathématisable et universalisable.
Les théories de Chomsky, sur lesquelles lui-même est d’ailleurs revenu au cours de sa carrière, sont loin d’avoir convaincu universellement. L’historien des sciences du langage Sylvain Auroux par exemple, tout en reconnaissant l’importance historique du travail mené par Chomsky, estime que « tous les modèles épistémologiques chomskiens sont ou faux, ou ambigus ou absurdes ».
Geoffrey Sampson a formulé une critique similaire en affirmant que les règles grammaticales postulées par les linguistes génératifs sont des observations a posteriori plutôt que des prédictions sur les structures possibles du langage. En conséquence, les théories grammaticales de Chomsky - et en particulier celles proposées dans le programme de recherche en grammaire universelle - se révèlent infalsifiables et pseudoscientifiques.
Larry Trask, linguiste britannique à l’université de Sussex en 2003:
«Je n’ai pas d’intérêt pour les théorisations chomskyennes et leurs dogmes dérivés tels que la "grammaire universelle". Ce sont avant tout des fadaises bâclées à la hâte, qui font plus penser à une tendance religieuse qu’à un effort scientifique soutenu. Je suis convaincu que nos successeurs considéreront la "grammaire universelle" comme une gigantesque perte de temps. Je regrette profondément que ce salmigondis reçoive autant d’échos en dehors des milieux de la linguistique, au point que tant de non-linguistes en soient venus à croire que la théorie chomskyenne est la linguistique…, et que la "grammaire universelle" est désormais une vérité établie, au-dessus de toute critique ou discussion. Rien n’est moins vrai.»7
Enfin encore un autre point commun que l’on connaît peu : l’approche spécifique de la syntaxe par Chomsky, cette « doctrine de la phrase », explique Heidegger dans Qu’appelle-t-on penser ? comme la grammaire est la « doctrine de la structure de la langue » (Parménide), cette doctrine nommée « grammaire générative » et aussi contestée sur les campus qu’elle y est populaire, a d’abord porté sur… l’hébreu ! auquel Chomsky – qui se trouve être le fils de deux professeurs d’hébreu moderne – doit ses premiers lauriers linguistiques, puisqu’il fut licencié ès lettres en 1949 avec un mémoire intitulé Morphophonemics of Modern Hebrew.
Dans un essai dont je vais reparler, Le règne du langage, paru en 2016, l’écrivain Tom Wolfe, évoquant la détestation du « terrain » anthropologique par Chomsky, écrit : « De plus… il ne connaît qu’une langue, l’anglais. On ne peut pas vraiment compter le yiddish et l’hébreu qu’il parlait à la maison dans son enfance. »
Wolfe se trompe, non seulement on peut « compter » l’hébreu pratiqué dans son enfance, mais là semble être la clef de la « biographie involontaire de son âme » (Nietzsche).
Avram Noam Chomsky est juif, comme on sait. Comme celle de Spinoza, son enfance est imprégnée des valeurs du judaïsme et d’une parfaite connaissance de l’hébreu que son père Zeev William et sa mère Elsie enseignent tous deux. Lorsque Noam naît, en 1928 à Philadelphie, William Chomsky dirige l’école juive Mikveh Israel. La spécialité de Chomsky père, c’est l’histoire de la tradition grammaticale hébraïque. Il est l’auteur de divers articles et essais consacrés à l’hébreu, dont le plus connu reste Hebrew, the eternel Language, paru en 1957, la même année que les Structures syntaxiques qui allaient fonder la glorieuse carrière de son fils. Ainsi, non seulement Noam pratique parfaitement l’hébreu moderne mais, je l’ai dit, son premier mémoire de licence en 1949 s’intitule Morphophonemics of Modern Hebrew.
Comme dit un dicton yiddish, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Raison pour s’intéresser d’un peu plus près au pommier d’où descend Noam…
La grande affaire de William Chomsky, c’était, déjà, de combler la solution de continuité entre l’extraordinaire particularité de l’hébreu biblique – cette langue strictement littéraire qui se confond avec l’unique et magnifique texte étrange qui en est issu, et la langue vernaculaire vivante, riche, moderne qui se pratique quotidiennement en Israël.
« Là », s’enthousiasme Chomsky père en introduction à Hebrew : the Eternal Language, « la "langue sacrée" du passé vit dans les bouches des enfants à l’école, des cireurs de chaussures, des conducteurs de bus, de taxi, des chanteurs de cabaret, des avocats, des médecins et des fonctionnaires, des religieux, des athées et des anti-religieux, de tout le monde. »
Et il poursuit, très exalté :
« De temps en temps, l’Académie publie des listes de termes techniques qui couvrent chaque branche et chaque aspect de la science, de l’industrie, de la technologie et de tout ce qui s’y rapporte… »
Si William Chomsky déploie tant de touchants efforts pour minimiser la solution de continuité entre la Thora et l’hébreu moderne, c’est précisément parce que cette solution de continuité est fondée et insurmontable – ce que j’ai assez longuement montré avec le cas Spinoza.
Je résume, pour ceux qui n’auraient pas suivi les séances précédentes :
Il existe une distinction essentielle, que nul n’abolira jamais, entre une banale langue de communication dont on peut aisément édifier la grammaire et la syntaxe et à laquelle il est loisible d’appliquer toutes les expérimentations imaginables de la linguistique et des sciences du langage, et un pur texte clos et autonome, dont la langue impossible, presque inhumaine – qui pourtant est à la source de l’autre – demeure strictement littéraire, unique au monde, dont la structure alphabétique inouïe et la labile dissociation entre consonnes et voyelles la voue à une spirale herméneutique infinie. Et c’est précisément parce qu’il échappe à toute formalisation axiomatique – et donc à toute mise en boîte numérique – que l’hébreu biblique démange depuis Spinoza tous les rationalistes, les universalistes et les formalistes de tous bords.
Reprenant le flambeau de l’universalité linguistique si mis à mal par les pensées de Wittgenstein et de Heidegger, William Chomsky déblaya en quelque sorte les obstacles sur la voie universitaire de son fils.
Et ainsi ne put-il s’empêcher de conclure en 1945 une étude8 retraçant la longue histoire des grammaires hébraïques, par une remarque qui résume le conflit entre une conception mystique et perpétuellement questionnante et une logique rationnelle universelle et dogmatique par essence :
« L’usage de l’Hébreu dans les maisons d’étude et de prière traditionnelles ne s’est jamais interrompu. L’étude linguistique ne peut par conséquent être scientifique que si l’on prend connaissance de l’usage effectif dans tous les stages successifs du processus de développement de la langue en question. Fonder l’étude d’un langage et de sa grammaire exclusivement sur les modèles classiques transmis depuis l’antiquité revient à violer un des principes les plus fondamentaux de la linguistique moderne. »
Pourquoi tant d’efforts pour justifier ce qui semble aller de soi, à savoir qu’une langue évolue et que son étude scientifique se doit de prendre en compte cette évolution ?
Parce que, comme on sait depuis Spinoza et le chapitre VII du Tractatus, l’hébreu biblique et ses amphibologies irréductibles est un défi insoluble, un irrémédiable casse-tête pour la science et la linguistique – avec ses gutturales interchangeables, ses adverbes et ses conjonctions aux significations multiples et antonymes, ses verbes sans présent ni imparfait ni plus-que-parfait ni futur antérieur « et autres temps très employés dans les autres langues » disait Spinoza9, son absence de ponctuation et de voyelles –, cette langue consacrée à la pensée et à la prière surgie d’« un livre contenant des choses incroyables et non perceptibles »10.
Pourquoi le père de Noam Chomsky, reprenant à son compte la complainte historiciste de Spinoza – ouvrant dès lors à son fils la boîte de Pandore nihiliste de l’universalité grammaticale –, réfute-t-il l’hébreu biblique comme objet d’étude admissible pour les principes fondamentaux de la linguistique ?
Parce que – au grand dam de Spinoza qui échoue à démontrer l’inverse malgré les efforts de son Compendium grammatices lingae hebraeae11 – cette langue n’a jamais été un idiome mais la proliférante texture d’une Pensée.
Chomsky partage donc avec Spinoza un rapport d’intimité avec l’hébreu dont le second a à tout prix tâché de moderniser la structure, embarqué dans sa traversée des mouvementations de l’océan hébraïque sur la frèle, revèche, sévère et étriquée embarcation de son latin d’adoption, ramant vigoureusement à l’aide de la géométrie et d’un Dieu-Nature dont la splendeur se résume à celle du triangle.
Or pour Spinoza, on l’a abondamment vu aussi, il existe un monde et une réalité sur laquelle la Parole n’a pas prise et qui n’en est pas issu puisque « les mots sont des dénominations extrinsèques des choses ».
Chomsky aura bien d’avantage d’atouts dans son combat vers l’universel que Spinoza. D’abord, ce qui manquait à Spinoza, un cobaye structurel déjà achevé, un produit de synthèse linguistique idéal, et même paradigmatique, soit une langue « mise à mort » (l’hébreu biblique traditionnel, langue de la pensée et de l’étude), javélisée de toutes ses amphibologies pour être resuscitée en une langue de communication moderne au début du XXème siècle, principalement par le lexicographe Eliezer Ben Yehouda, héros national qui a aujourd’hui ses rues et ses plaques un peu partout en Israël.
(À suivre)
Les clés du Talmud p.138, Bibliophane
P.105 de la traduction
« Mark Zuckerberg est daltonien, mais la couleur bleue est celle qu'il voit le mieux. C'est donc celle qu'il a choisie pour représenter son site. » Source Wikipédia
Formule usuelle employée par les informaticiens lors du test d’un programme afin d’en manifester l’exécution sans erreur.
Cité par Tom Wolfe, in Le règne du langage, p.183-184, Robert Laffont
Parue dans The Jewis Quartely Review en 1945
TTP, chapitre VII
Ibid.
Abrégé de grammaire hébraïque, dont il fallu attendre la traduction en français jusqu’en 1968 (chez Vrin).