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Il ne faut plus se mentir, nous n’en sommes pas à choisir. C’est de guerre totale relancée à grand bruit et bas moyens, dont rêve l’impotence fanatique des malheurs ensablés du proche et moyen Orient. Travers contre travers de fondements emportés par l’idée d’assassiner pour le bonheur d’un grand jeu d’épuration tous azimuts, de type fratrie mystique (mieux produire du mythe pour l’exposer et recommencer). Un plein chant manipulé qui ne s’abstient pas, qui revient et avive toutes révoltes dont les pacifications ne se décrètent pas. Aussi, fin des bonheurs bonasses d’une nation dite laïque n’érigeant que faussement droits et forces dans ses domaines de paix. D’autant que le mépris bourgeois s’y est enlisé, que la Cour des Miracles s’y vautre tout autant et que beaux-arts et sciences s’imaginent être la mémoire des jours. Alors qu’à cette allure, les glabres guerres de paliers ne manqueront pas de s’inquiéter des restes de farines plus que de la pensée du langage de l’Inde antique. Puisque développer une dialectique de l’angoisse menée en engouement (à la manière de Conrad pour « Au cœur des ténèbres »), c’est d’annihilation qu’il s’agit. C’est de désintégration nucléaire où la masse rayonne longuement, dont il est alors question.

GGJ

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